Journée d’information du PNUD à Tizi Ouzou : Le programme économie sociale et solidaire à l’honneur – Le Jeune Indépendant
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Nationale

Journée d’information du PNUD à Tizi Ouzou : Le programme économie sociale et solidaire à l’honneur

Une journée d’information et de sensibilisation sur le programme de l’économie sociale et solidaire (ESS) initié par le PNUD Algérie, en collaboration avec le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, a été organisée, ce mercredi à Tizi Ouzou, au siège de la Chambre de commerce et d’industrie Djurdjura (CCID), au profit des jeunes porteurs de projets.

L’objectif de l’organisation de cette journée est d’« informer et sensibiliser les jeunes porteurs de projets, associations, coopératives, fondations ou mutuelles de la wilaya sur les modalités d’éligibilité à ce programme proposé par cet organisme onusien pour développer l’ESS, et ce dans le but de réussir l’inclusion économique durable des jeunes entrepreneurs », a indiqué le coordinateur local de ce projet, Imad Eddine Bedra, qui coordonne quatre wilayas, en l’occurrence Tizi Ouzou, Bouira, Boumerdès et Médéa, parmi les 12 wilayas pilotes inscrites dans le programme en question.

Devant une assistance nombreuse, composée notamment de jeunes entrepreneurs porteurs de projets, M. Bedra a fait savoir que « le programme de l’économie sociale et solidaire qui leur est destiné, outre le financement, assure aussi l’accompagnement sous forme de cycles de formation en résidentiel ou en ligne, qui s’étalent pour certains jusqu’à quatre mois, ainsi que leur incubation des projets ».

M. Bedra a aussi précisé que seules les personnalités morales sont éligibles à ce programme, dont leurs représentants, c’est-à-dire les porteurs de projets, doivent être âgés entre 19 et 40 ans pour les hommes et 19 ans et plus pour les femmes. A la question de savoir pourquoi cette différence s’apparentant à une « ségrégation », M. Bedra a révélé que « ce sont les Nations unies qui ont arrêté ces critères en tenant compte de la vulnérabilité de la femme ».

Tout en invitant les présents à consulter le site et la page officielle Facebook du PNUD Algérie pour télécharger les formulaires et approfondir davantage les réponses à leurs questionnements, M. Bedra a indiqué que le programme est tracé en deux volets.

« Le premier, a-t-il dit, concerne les entreprises débutantes avec un financement allant de 120 à 160 millions de centimes, non remboursables, avec un financement de 100 %, et le second est destiné aux projets d’extension d’entreprise en activité avec un financement de l’ordre de 220 à 300 millions de centimes, avec obligation de participation financière symbolique des bénéficiaires, à savoir 5 à 10 % du montant du projet ». Il a aussi insisté sur le respect des dates butoirs pour le dépôt des dossiers, à savoir le 28 du mois en cours pour la première formule et le 6 mai prochain pour la seconde.

Par ailleurs, en marge de cette rencontre, Imad Eddine Bedra a, dans un point de presse, mis en exergue l’objectif de ce programme, lancé au mois de juin 2023, qui est « d’encourager l’employabilité des jeunes porteurs de projets, particulièrement les femmes, et la création de richesses à travers la création d’un écosystème favorable au développement de l’économie sociale et solidaire tant local que national ». Le conférencier a également indiqué que ce programme d’une consistance de 7 millions d’euros s’étalera sur une durée de 42 mois, plus explicitement jusqu’à la fin du mois de novembre 2026.

Il convient de relever que pour rassurer les jeunes éligibles sur la faisabilité de l’exécution et du positivisme de ce programme, le coordinateur a tenu à préciser que « ce programme intervient en appui à l’action du ministère du Travail dans les domaines en lien avec la création d’entreprises sociales et la promotion de l’emploi décent pour les jeunes et les femmes, lequel se fait en partenariat avec dix autres ministères », qui sont les garants légaux des bénéficiaires, notamment les associations, les mutuelles, les coopératives et les fondations ne tombant pas sous le coup de la loi 12.06 du 12 janvier 2012 relative à leur financement pour peu qu’elles soient en conformité avec la réglementation en vigueur».

S’agissant enfin du bilan des projets financés dans le cadre de ce programme, M. Bedra a indiqué qu’il se fera une fois le programme en question exécuté. Il n’a pas manqué de préciser que dans le mesure où le nombre de projets dépasse le montant alloué au programme, « ce qui est un indicateur révélateur de la santé économique sociale et solidaire, ce dernier pourrait éventuellement être revu à la hausse ».

 

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