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Béjaïa : Fin imminente du blocage d’un lot de logements LPA

Béjaïa : Fin imminente du blocage d’un lot de logements LPA

Bloqué depuis 2018, date du lancement physique du programme, le lot devant accueillir les 36 logements du programme des 689 logements LPA du quartier Sidi-Ahmed, commune de Béjaïa, est en passe de trouver une solution définitive.

Le wali de Béjaïa, Kamal Eddine Kherbouche, est revenu sur ce problème qui a fait couler beaucoup d’encre, annonçant, sur les ondes de la radio locale, qu’une solution allait être dégagée pour débloquer ce lot.

« Le blocage réside dans les travaux d’aménagement primaire et secondaire du site que le promoteur refuse d’effectuer en raison de la nature juridique de l’emprise, qui appartient toujours à l’Agence foncière », a expliqué jeudi Nora Ghanmi, cheffe de daïra de Béjaïa, sur la radio locale.

Il convient de souligner que ce programme devait débuter en 2011, mais en raison du transfert du site à plusieurs reprises, il n’a été entamé qu’en 2018. Initialement prévu à Oued-Ghir, puis à Sidi Boudrahem, le site a finalement été désigné à Sidi-Ahmed. Les promoteurs ont lancé les lots qui leur avaient été confiés malgré le retard et ont réussi à concrétiser une partie des projets, certains avec du retard.

Quatre promoteurs et entreprises ont été retenus : l’Agence foncière de wilaya et les promoteurs privés Tayeb Latrèche, Mouloud El-Ouaâri et Abdenour Medaoui. « S’agissant des trois lots de l’Agence foncière, à savoir les 28, 32 et 40 logements, soit un total de 100 unités, ils ont été réalisés et attribués aux acquéreurs. Le lot comprenant les 105 logements, confié au promoteur Latrèche, sera également réceptionné avant la fin de l’année pour la première partie, estimée à 58 logements, le reste devant être livré quelques mois plus tard », a indiqué Mme Ghanmi.

Elle a ajouté : « Le lot confié à l’entreprise de Mouloud Laâouri, qui devait réaliser un programme de 90 logements, n’a vu la réalisation que de 54 logements. Les 36 logements restants sont toujours en souffrance, les travaux n’ayant pas encore été entamés. » A ce sujet, le promoteur réclame l’aménagement du site par l’Agence foncière ou le PAC afin de pouvoir réaliser les travaux primaires, secondaires et tertiaires, prétextant que l’emprise ne lui a pas été vendue et que légalement il ne peut intervenir à ce niveau. Reste à savoir si les clauses du cahier des charges signé par le promoteur, un autre élément crucial du dossier, pourront l’obliger ou non à réaliser ces travaux.

Pour rappel, le premier responsable de la wilaya avait chargé le DUC en 2002 de prendre en charge les travaux primaires et secondaires, en réponse aux revendications des souscripteurs, qui ne cessent, depuis, de réclamer leurs logements, sachant que beaucoup ont déjà payé leurs apports financiers personnels.