10e Forum africain de l'investissement et du commerce : L’importance du développement des infrastructures – Le Jeune Indépendant
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Nationale

10e Forum africain de l’investissement et du commerce : L’importance du développement des infrastructures

10e Forum africain de l’investissement et du commerce : L’importance du développement des infrastructures
Des projets structurants d'envergure.

Les travaux de la 10e édition du Forum africain de l’investissement et du commerce (AFIC10) ont débuté, ce samedi à Alger, sous le thème « AFIC10 : la route vers le marché africain », avec la participation de plus de 250 investisseurs et hommes d’affaires de 39 pays.

Le ministre des Travaux publics et des Infrastructures de base, Lakhdar Rakhroukh, a mis en avant l’importance du développement des infrastructures, y compris les routes, les ports, les aéroports et les chemins de fer, ces derniers étant un facteur clé pour réaliser l’intégration économique et stimuler les échanges commerciaux sur le continent africain.

Le ministre a mis en avant que « le gouvernement reconnaît l’importance d’étendre le développement économique aux pays voisins, en particulier ceux du Sud, et s’engage à ouvrir des corridors économiques internationaux pour faciliter l’accès aux marchés africains » a-t-il souligné, rappelant que l’Algérie vise à attirer des investissements, encourager et augmenter le volume des échanges commerciaux, et créer des dynamiques économiques et de développement dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). 

Dans le même sens, les projets structurants d’envergure continentale ont été mis exergue par le ministre du Commerce, Tayeb Zitouni, lors de son allocution, prononcée en son nom, par le secrétaire général du ministère, El Hadi Bakir. Il a cité le projet de la route transsaharienne reliant Alger à Lagos, le gazoducgazoduc Un gazoduc est une canalisation destinée au transport de matières gazeuses sous pression, la plupart du temps des hydrocarbures. Selon leur nature d'usage, les gazoducs peuvent être classés en trois familles principales : 1- gazoducs de collecte, ramenant le gaz sorti des gisements ou des stockages souterrains vers des sites de traitement. 2- gazoduc de transport ou de transit, acheminant sous haute pression le gaz traité (déshydraté, désulfuré, ...) aux portes des zones urbaines ou des sites industriels de consommation 3- gazoducs de distribution, répartissant le gaz à basse pression au plus près des consommateurs domestiques ou des petites industries. reliant le Nigeria à l’Algérie, le doublement d’une ligne de fibre optique, la ligne maritime reliant Alger – Nouakchott – Dakar, qui constitue une opportunité d’ouverture vers les pays d’Afrique de l’Ouest, le projet de route « Zouerate » reliant le poste frontalier de Tindouf à la Mauritanie. En outre, « des zones franches seront créées au niveau des zones frontalières qui relieront l’Algérie à ses frères des pays africains, ce qui permettra de développer ces zones et d’accroître le rythme des échanges commerciaux dans le cadre de la région » a-t-il souligné.

De son côté, le président directeur général du Centre arabo-africain d’investissement et de développement (CAAID), Amine Boutalbi, a salué la prise de conscience de la part des pays africains, notamment sur l’impératif de s’appuyer sur le développement local et continental dans le but de construire une économie forte pour un tel continent doté de ressource naturelles et humaine.

A ce propos, la croissance économique, a-t-il dit, doit être accompagnée par les mesures nécessaires en matière de cybersécurité, d’où vient la possibilité de collaborer avec des sociétés leaders dans ce domaine, à l’instar de Kaspersky qui a montré son intérêt à travers cet évènement pour travailler davantage avec les pays africains.

Le Forum, organisé en collaboration avec des organismes africains, arabes et internationaux, se déroule avec la participation de près de 800 participants en lien direct avec le secteur économique, notamment les domaines de la production et de l’investissement.

Des rencontres bilatérales (B2B) sont prévues, à cette occasion, pour renforcer le partenariat et la coopération entre les différents acteurs. Des ateliers seront également organisés autour des questions de l’actualité africaine, à savoir la sécurité alimentaire, la transition énergétique et les énergies renouvelables, ainsi que le rôle des startups, voire l’intelligence artificielle dans le développement local.

Des visites de structures, d’usines et d’entreprises en Algérie sont également programmées, pour découvrir leurs atouts et les possibilités de partenariats et d’échanges d’expertises.

 

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