Un constat de la CACI : Des conseils d’affaires en pleine léthargie  – Le Jeune Indépendant
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Nationale

Un constat de la CACI : Des conseils d’affaires en pleine léthargie 

Un constat de la CACI : Des conseils d’affaires en pleine léthargie 
La Chambre algérienne de commerce et d’industrie.

Pour booster les échanges commerciaux avec d’autres pays mais aussi pour examiner les opportunités de partenariat, de coopération et d’investissement, les conseils d’affaires se présentent comme le format idoine. Or, sur une quarantaine de conseils d’affaires déjà installés, seulement 15 à 20 % sont actifs, d’où la nécessité de les réactiver et d’en créer de nouveaux avec d’autres pays.

C’est ce à quoi s’attelle la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI), laquelle a tracé un riche programme. Dans sa déclaration au Jeune Indépendant, le président de la CACI, Kamel Hamenni, a fait savoir que la CACI disposait de 37 conseils d’affaires, lesquels ont été renforcés par cinq nouveaux, amenant leur nombre à 42 actuellement. Il a cependant tenu à souligner qu’ils ne sont pas tous actifs. « Ces conseils d’affaires ne sont pas tous actifs.

Uniquement 15 à 20 % le sont », a-t-il précisé. C’est pourquoi la CACI s’attelle à les réactiver mais aussi à en créer d’autres. « On a reçu les ambassadeurs de plusieurs pays, à l’instar de l’Iran, le Qatar, la Russie, le Pérou, la Colombie… Nous avons des accords anciens à remettre au goût du jour mais nous devons en créer de nouveaux », a indiqué M. Hamenni, affirmant que les présidents et les hommes d’affaires qui constituent ces conseils vont être changés dans le but de booster leur activité.

« L’objectif est de réactiver ceux déjà installés et d’aller vers de nouveaux conseils », a souligné le président de la CACI, citant l’exemple de Cuba, dont le conseil d’affaires liant les deux parties a été réactivé à la faveur de la finalisation des protocoles qui ont permis sa mise à jour, et ce bien que le processus ait été retardé par la crise sanitaire. M. Hamenni n’a pas manqué de signaler la signature, la semaine dernière, d’un mémorandum d’entente entre la CACI et son vis-à-vis sud-africain, relatif à la création d’un conseil d’affaires entre les deux pays.

Cela devrait se concrétiser avant la fin de l’année en cours. « Une délégation sud-africaine est attendue en Algérie au mois de décembre et on va procéder à la création du conseil d’affaires bilatéral avant ce rendez-vous, et organiser des B to B en marge du Salon de la production nationale prévu pour le mois de décembre », a expliqué le président de la CACI, signalant le rôle de ces organismes dans le soutien des échanges commerciaux.      

Pour ce qui est du choix des pays, le président de la CACI a affirmé que celui-ci se fait en fonction de la stratégie de développement adoptée par le pays. Il a, dans ce sens, signalé la mise en place des conseils d’affaires avec le Pakistan, le Tchad et, récemment, l’Afrique du Sud, la Mauritanie et le Cameroun. Selon les prévisions de ce responsable, d’autres sont en perspective avec d’autres pays, à l’instar du Sénégal. « On s’est mis d’accord avec le président de la Chambre de Commerce de Dakar et on a signé avec le président de l’Union des Chambres de commerce du Sénégal », a-t-il noté, affirmant que la mise en place effective de ce Conseil d’affaires devrait être actée au mois de décembre prochain, en marge du Salon des produits algériens au Sénégal.

L’intérêt pour le marché africain n’est pas à démontrer, surtout que le pays mise à exporter plus d’un milliard de dollars vers l’Afrique en tirant profit de la Zone de libre-échange africaine. « L’Afrique est notre cible, car on a une politique de développement sur ce continent avec un grand potentiel », a-t-indiqué, signalant l’ouverture prochaine de plusieurs frontières mais aussi la possibilité de dépasser le un milliard de dollars d’exportations vers ce continent.

Selon le président de la CACI, les produits algériens ont leur place sur ce marché continental et les Africains sont vraiment intéressés pour échanger avec nous, surtout les pays enclavés qui préfèrent passer par Alger. « L’objectif est de favoriser et d’augmenter le volume des échanges commerciaux. Nous avons beaucoup de produits qui sont concurrentiels », selon M. Hamenni, citant certains produits comme le ciment, le fer à béton, en plus des produits alimentaires.

En vue de hisser à des niveaux supérieurs les échanges commerciaux continentaux, la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) s’impose. Chose qui devrait se faire progressivement. « On a reçu les jours passés la direction de la ZLECAf, et l’Algérie a intégré un groupe de huit pays où l’on va commencer à appliquer la ZLECAf, entre autres, avec l’Egypte et la Tunisie », a fait savoir le président de la CACI, affirmant que ce ne sont pas tous les pays qui sont pour démarrer les échanges dans l’immédiat.

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