Enseignement supérieur : 76 nouvelles plates-formes dopent l’université

L’Algérie a développé 76 plates-formes numériques pour booster l’enseignement supérieur, et ce dans chaque spécialité. C’est ce qu’a déclaré, ce m, Mohand Allouche, sous-directeur de la pédagogie au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
A ce titre, le même responsable a indiqué que « le ministère a totalement numérisé les œuvres universitaires (transport, hébergement, restauration et bourse des étudiants) ». « L’université algérienne est devenue un espace d’innovation, et tous les diplômes sont désormais pratiquement orientés vers l’économie et la microentreprise. Aujourd’hui, il n’est plus question de former des futurs chômeurs », a-t-il souligné sur les ondes de la Radio algérienne, à l’occasion de la Journée mondiale du développement de la science au profit de la paix dans le monde, instituée en 2023 par l’ONU et qui proclame la période 2024-2033 comme une décennie des sciences au service de la paix, célébrée chaque année le 10 novembre.
Concernant les 100 projets innovants qui sont brevetés au niveau des universités algériennes, Mohand Allouche a fait savoir que « le ministère a créé de nouvelles filières orientées vers plusieurs filières, notamment l’intelligence artificielle, le dessalement d’eau de mer, l’hydrogène, la sécurité alimentaire et la sécurité énergétique, outre sept réseaux thématiques ». Il a également précisé que « le défi est de répondre aux exigences du développement durable et de partager les sciences entre les nations et les peuples dans le cadre de l’agenda de 2050.
Selon le même responsable, « l’université algérienne doit aujourd’hui orienter ses programmes et ses formations vers la souveraineté ». M. Allouche a affirmé que, dans le cadre de cette journée, « l’Algérie a fait des pas importants, notamment envers les pays maghrébins et africains ».
Par ailleurs, M. Allouche a annoncé l’organisation, demain, d’un concours de doctorat dans l’informatique quantique pour 51 places. « Ce sera une sorte d’école doctorale composée de plusieurs établissements, dont Sétif 1, Constantine 2, Jijel, Boumerdès et Oran 1 ».