Education : Début de dépôt des dossiers de retraite
Dans une correspondance adressée aux directions de l’éducation, réparties sur l’ensemble du territoire national, le ministère de l’Education nationale a indiqué que ses services vont commencer à recevoir les dossiers des personnes souhaitant partir à la retraite, tandis que ceux désirant poursuivre leur activité au-delà de l’âge légal de la retraite bénéficieront d’une prolongation de 5 ans.
Les directions de l’éducation ont rappelé aux employés ayant atteint l’âge légal de la retraite qu’ils sont tenus de soumettre leurs dossiers aux directeurs de leurs établissements scolaires pour que ces derniers les déposent au niveau des bureaux de retraite dans les délais fixés, et ce afin de bénéficier de la retraite d’ici à septembre prochain, soi pour la rentrée scolaire 2023/2024.
Une opération qui enregistrera à coup sûr, comme c’est le cas chaque année, beaucoup de demandes. Ainsi, la problématique des postes vacants que le département de M. Belabed n’arrive toujours pas à combler, notamment en matière d’enseignants, et ce en dépit des nombreuses opérations de recrutement effectuées, sera encore une fois posée.
Il convient de noter que le département de M. Belabed a défini la catégorie des fonctionnaires concernés par cette mesure : « Il s’agit du personnel qui vont atteindre l’âge légal de la retraite le 31 août prochain, qui est de 60 ans pour les hommes, ayant effectué 32 ans de service, alors qu’une exception a été accordée aux dossiers de retraite des femmes, à condition que celles-ci aient 55 ans ».
A cet égard, les directions de l’éducation ont exigé des personnes concernées de ne pas revenir sur leur décision, voulant continuer à travailler, étant donné que le processus de départ à la retraite est suivi de plusieurs procédures administratives et organisationnelles.
Il s’agit du contrôle des listes précises des postes vacants dans chaque grade et corps, en coordination avec les services centraux du ministère de l’Education et de travailler à les exploiter rationnellement, qu’il s’agisse de postes financiers, pédagogiques ou administratifs.
Il convient de souligner que, généralement, c’est le personnel administratif qui souhaite poursuivre sa carrière professionnelle après avoir atteint l’âge légal de la retraite, contrairement au corps pédagogique, où la plupart des employés refusent de prolonger leurs années de travail.
En ce qui concerne les documents requis pour la retraite, il est indiqué que les services des employés, à travers les bureaux de pension, de retraite et de contentieux dans certaines directions de l’éducation, ont inclus de nombreux documents nouveaux au dossier de retraite, qui n’existaient pas auparavant et que les salariés qualifient de très « chargés ».
Il s’agit, selon la même source, de la décision de permanence, la décision de retour d’affectation, la décision d’affectation aux conseils municipaux ou de wilayas, l’attestation de travail de l’année pendant la durée du mandat dans les conseils municipaux ou de wilayas, la décision de prise de parrainage, la décision de retour de mission, la décision de retour du service national, la décision de statut en cas de service national, les décisions de promotion au cours du parcours professionnel et enfin la première décision de confirmation ou d’installation.
Il convient de noter qu’avant la mise en place de la plate-forme numérique, le salarié était tenu de se munir d’un ensemble de documents de base importants, notamment le procès-verbal de la première installation lors de l’entrée en fonction et le document « Total services », qui précise et met en évidence le parcours professionnel de la personne concernée depuis son entrée en fonction, étant donné que l’employé a peut-être exercé dans d’autres secteurs et, dans ce cas, il est obligé de présenter des certificats de travail prouvant ses performances professionnelles dans d’autres institutions afin que soient comptées ses années de travail pour la retraite.
Concernant les autres documents de base demandés lors du dépôt du dossier de retraite, la personne intéressée doit formuler une demande écrite précisant le type de retraite – celle-ci doit être certifiée par la commune –, en plus d’une copie de l’acte de naissance du registre original de la personne concernée, celle du conjoint et un acte de mariage.
D’autres documents sont nécessaires. Il s’agit d’une copie de la carte de sécurité sociale certifiée ou bien du certificat d’immatriculation à la sécurité sociale, d’une fiche familiale, de deux photos d’identité et d’un chèque barré. S’il s’agit d’un homme, une déclaration sur l’honneur attestant que l’épouse est sans emploi ou un certificat de travail dans le cas où elle serait en poste sont exigés, en plus d’une copie de la carte nationale d’identité.