Bâtiments menacés d’effondrement au pôle d’excellence de Tizi Ouzou : Le dossier pris en charge – Le Jeune Indépendant
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Nationale

Bâtiments menacés d’effondrement au pôle d’excellence de Tizi Ouzou : Le dossier pris en charge

Bâtiments menacés d’effondrement au pôle d’excellence de Tizi Ouzou : Le dossier pris en charge

Le ministère de l’Habitat a donné les directives nécessaires aux services compétents quant à la prise en charge, dans l’immédiat, du problème des quatre bâtiments menacés d’effondrement au niveau du pôle d’excellence de Tizi Ouzou.

Les instructions de la tutelle viennent suite à la parution, dans le Jeune Indépendant, dans son édition n° 7820 du 18 février 2023, de l’article intitulé « Pôle d’excellence : quatre bâtiments risquent l’effondrement ». Les parties concernées n’ont pas tardé à réagir et, dans ce sens, les membres de la commission de la wilaya chargée des glissements de terrain, les cadres de la Sonelgaz ainsi que le directeur de l’AADL de Tizi Ouzou, Haliouche Hammoudi, se sont déplacés, ce jeudi, sur le site en question où ils ont procédé à l’examen de tous les points signalés comme étant des indicateurs de danger.

Suite à cet examen préliminaire, le directeur de l’AADL a tenu à rassurer les résidents de cette cité que les travaux nécessaires seront bientôt entamés et que « pour l’heure, aucun danger réel ne vous menace ». De leur côté, les ingénieurs de la Sonelgaz ont expertisé toute la chambre abritant le transformateur  électrique et leur verdict est sans appel : « Certes, des travaux de renforcement du maintien du câble électrique principal sont nécessaires, mais on est loin du danger tel qu’un esprit non averti puisse l’imaginer », ont-ils déclaré, avant de conclure : « Dans le pire des cas, à savoir la rupture du câble électrique principal sous la pression d’un poids, il ne pourrait y avoir qu’une coupure de courant ».

Par ailleurs, le directeur de l’AADL de Tizi Ouzou a indiqué que ses services ont entrepris, d’ores et déjà, les démarches nécessaires pour que des solutions idoines soient apportées à la problématique. Il s’agit plus exactement de la saisie de l’entreprise turque Guerbag Entreprise, laquelle a réalisé les bâtiments, pour effectuer, après étude sur le terrain, les correctifs nécessaires. Et avant le début de ces travaux correctifs, Guerbag Entreprise doit d’abord saisir son propre laboratoire d’analyse pour faire la topographie des lieux, l’étude du sol et d’autres examens de l’ensemble du site pour, par la suite, indiquer les solutions techniques à adopter.

Toutefois, si les habitants de ces quatre bâtiments sont un tant soit peu rassurés quant à l’absence de tout danger éminent et immédiat, ils se posent la question quant à la date du début des travaux correctifs nécessaires. Ils ont signalé, dans des déclarations au Jeune Indépendant, jeudi dernier, l’importance de l’élément temporel. « Nous souhaitons que les travaux correctifs nécessaires soient apportés le plus tôt possible », ont-ils insisté.

Notons enfin que la conduite principale d’assainissement, sous l’effet du glissement de terrain, a éclaté. Cette détérioration s’est produite au rez-de-chaussée du bâtiment n°16. Les eaux usées, dont les effets négatifs à long terme ne sont ignorés de personne, commencent déjà à se déverser dans la chambre se trouvant juste au-dessus de la cour qui sert de chaussée et de parking. Les travaux de réparation de cette conduite d’assainissement seront intégrés dans ceux concernant l’ensemble de la sécurisation du site en question.

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