Un FLN bis repetita en quête de renaissance

Le Front de libération nationale (FLN) cherche à se refaire une virginité en tablant sur les nouveaux membres de son bureau politique .
En ligne de mire de ce relooking à la tête du parti dirigé par Abou Fadl Baadji est le redéploiement sur le terrain pour d’abord resserrer les rangs de la vieille formation politique, qui s’étaient effilochés depuis le 22 février 2019, et ensuite lorgner sur les échéances politiques à même de le replacer à proximité de la sphère présidentielle au lendemain du référendum sur la constitution.
Honni par le Hirak pour avoir été une redoutable machine de propagande chargée de vendre tous les mandats du président déchu, Abdelaziz Bouteflika, y compris pour le 5e mandat avorté, la nouvelle direction du FLN voudrait offrir ses services pour le rendez-vous de Novembre et tirer, par ricochet, des dividendes sur l’échiquier politique. Une ambition qui serait salutaire notamment si une alliance pro-Tebboune est envisagée à terme par des partis ayant peu ou prou les mêmes cartes à jouer.
« Le FLN va revenir en force au champ politique et compte jouer un rôle important dans les prochaines échéances de novembre sur la Constitution », disait M. Baadji devant les membres du BP de son parti.
Ce FLN bis repetita veut offrir une image d’un parti qui rompt avec les pratiques des précédents dirigeants qui l’ont « clochardisé » selon les propos de Baadji, mais garde néanmoins intactes les mêmes pratiques opportunistes-vitales en politique- à savoir prendre le train des grandes échéances au programme du président Abdelmadjid Tebboune afin de se maintenir dans le paysage politique.
Pour ce faire, M Badji n’a pas hésité à tirer à boulets rouges sur ces anciens dirigeants, faisant part de la détermination de son parti « d’opérer un changement » au sein des Mouhafadhate et des Kasmate. Ce message s’adresse, selon toute vraisemblance, aux marginalisés du parti au niveau de la base ou ceux déçus par les pratiques qui ont rendu le FLN une fabrique de carrière reluisantes à commencer par la députation.
Rappelant aux militants du parti les moments critiques traversés par le FLN ces dernières années, le SG du parti majoritaire au parlement annonce la mise en place d’un plan de travail pour l’examen de la situation du parti et son éventuel redéploiement à l’échelle locale.
Il est utile de rappeler qu’avant de plébisciter l’avocat Abou Fadl Baadji en mai dernier, le FLN a connu plusieurs crises de leadership, provoquées principalement par un clivage clanique et clientéliste minant le parti depuis des années. Un des épisodes phares des crises en cascade qu’a vécues le FLN, le conflit qui a marqué l’automne 2018 entre le clan de Said Bouhadja, alors président de l’APN, et celui du député Mouad Bouchareb, qui a été désigné par certains députés pour lui succéder à la tête de la chambre basse du Parlement. La fameuse dispute, nommée ironiquement « Opération cadenas », a eu lieu à l’entrée de l’hémicycle de Zighoud Youcef, lorsque des membres du parti ont voulu forcer l’ancien président de l’APN à démissionner. Mouad Bouchareb a eu, in fine, le soutien de SG du parti de l’époque, Djamel Ould Abbes. Il fût désigné coordinateur par intérim du parti et président de l’APN à quelque mois de l’annonce de la fatale candidature de Bouteflika pour un 5e mandat.
En ligne de mire de ce relooking à la tête du parti dirigé par Abou Fadl Baadji est le redéploiement sur le terrain pour d’abord resserrer les rangs de la vieille formation politique, qui s’étaient effilochés depuis le 22 février 2019, et ensuite lorgner sur les échéances politiques à même de le replacer à proximité de la sphère présidentielle au lendemain du référendum sur la constitution.
Honni par le Hirak pour avoir été une redoutable machine de propagande chargée de vendre tous les mandats du président déchu, Abdelaziz Bouteflika, y compris pour le 5e mandat avorté, la nouvelle direction du FLN voudrait offrir ses services pour le rendez-vous de Novembre et tirer, par ricochet, des dividendes sur l’échiquier politique. Une ambition qui serait salutaire notamment si une alliance pro-Tebboune est envisagée à terme par des partis ayant peu ou prou les mêmes cartes à jouer.
« Le FLN va revenir en force au champ politique et compte jouer un rôle important dans les prochaines échéances de novembre sur la Constitution », disait M. Baadji devant les membres du BP de son parti.
Ce FLN bis repetita veut offrir une image d’un parti qui rompt avec les pratiques des précédents dirigeants qui l’ont « clochardisé » selon les propos de Baadji, mais garde néanmoins intactes les mêmes pratiques opportunistes-vitales en politique- à savoir prendre le train des grandes échéances au programme du président Abdelmadjid Tebboune afin de se maintenir dans le paysage politique.
Pour ce faire, M Badji n’a pas hésité à tirer à boulets rouges sur ces anciens dirigeants, faisant part de la détermination de son parti « d’opérer un changement » au sein des Mouhafadhate et des Kasmate. Ce message s’adresse, selon toute vraisemblance, aux marginalisés du parti au niveau de la base ou ceux déçus par les pratiques qui ont rendu le FLN une fabrique de carrière reluisantes à commencer par la députation.
Rappelant aux militants du parti les moments critiques traversés par le FLN ces dernières années, le SG du parti majoritaire au parlement annonce la mise en place d’un plan de travail pour l’examen de la situation du parti et son éventuel redéploiement à l’échelle locale.
Il est utile de rappeler qu’avant de plébisciter l’avocat Abou Fadl Baadji en mai dernier, le FLN a connu plusieurs crises de leadership, provoquées principalement par un clivage clanique et clientéliste minant le parti depuis des années. Un des épisodes phares des crises en cascade qu’a vécues le FLN, le conflit qui a marqué l’automne 2018 entre le clan de Said Bouhadja, alors président de l’APN, et celui du député Mouad Bouchareb, qui a été désigné par certains députés pour lui succéder à la tête de la chambre basse du Parlement. La fameuse dispute, nommée ironiquement « Opération cadenas », a eu lieu à l’entrée de l’hémicycle de Zighoud Youcef, lorsque des membres du parti ont voulu forcer l’ancien président de l’APN à démissionner. Mouad Bouchareb a eu, in fine, le soutien de SG du parti de l’époque, Djamel Ould Abbes. Il fût désigné coordinateur par intérim du parti et président de l’APN à quelque mois de l’annonce de la fatale candidature de Bouteflika pour un 5e mandat.
Les remous du parti historique ne se sont pas arrêtés là. L’année 2019 a été, elle aussi, « très mouvementée » pour le Front. Discrédité par le mouvement populaire du 22 février 2019, le FLN a été classé parmi les symboles d’un régime qui n’a plus de place dans l’après soubresaut populaire. Dans ce sillage, les sorties publiques de ses responsables se faisaient rarissimes et les luttes de chapelle s’intensifiaient davantage entre, cette fois-ci, Mouad Bouchareb et Mohamed Djemai, qui se disputaient les commandes du Front. La « sédition » a atteint son apogée en mai et juin 2019, lorsque les députés du groupe parlementaire du FLN ont sommé Mouad Bouchareb, qui tentait de résister, de démissionner de son poste lui infligeant ainsi le même sort que son prédécesseur Said Bouhadja.
A son tour, Mohamed Djemai n’a pas fait long feu à la tête du FLN et fût acculé à renoncer à son immunité parlementaire, en septembre de la même année, pour être ainsi le deuxième SG du FLN, après Djamel Ould Abbes, à avoir fait l’objet d’une arrestation et incarcération dans le contexte du mouvement populaire.
Depuis, les jours du FLN, dirigé par l’intérimaire Ali Seddiki, n’étaient pas si reluisants et l’état actuel de l’appareil « légué » par les dirigeants impliqués à outrance dans des affaires de corruption et d’abus de fonction, semble difficile à « relooker » comme le promet l’actuel SG.
Pour rappel, la nouvelle composante du BP comprend les 18 membres suivants : Hadj Mustapha Amad, Farida Ilimi, Sid Ahmed Temamri, Mahmoud Khoudri, Abdelkkrim Korichi, Nacer Bettiche, Messaoud Chihoub, Rachid Assas, Ahmed khennafou, Ferhat Arghib, Mohamed Nacer Ferrah, Djamel Madi, Mohamed Sebbahi, Naima Boucif, Mohamed Allioui, Said Bouhadja, Mohamed Si Fodil et Ahmed Bennai.
Depuis, les jours du FLN, dirigé par l’intérimaire Ali Seddiki, n’étaient pas si reluisants et l’état actuel de l’appareil « légué » par les dirigeants impliqués à outrance dans des affaires de corruption et d’abus de fonction, semble difficile à « relooker » comme le promet l’actuel SG.
Pour rappel, la nouvelle composante du BP comprend les 18 membres suivants : Hadj Mustapha Amad, Farida Ilimi, Sid Ahmed Temamri, Mahmoud Khoudri, Abdelkkrim Korichi, Nacer Bettiche, Messaoud Chihoub, Rachid Assas, Ahmed khennafou, Ferhat Arghib, Mohamed Nacer Ferrah, Djamel Madi, Mohamed Sebbahi, Naima Boucif, Mohamed Allioui, Said Bouhadja, Mohamed Si Fodil et Ahmed Bennai.
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