Symposium sur l’industrie cinématographique en Algérie: Un appel à l’action pour redynamiser le secteur
Le Festival du film méditerranéen d’Annaba a abrité un symposium sur l’industrie cinématographique en Algérie, réunissant des professionnels du secteur, des représentants du ministère de la Culture et des Arts, et des acteurs de la société civile. Cette rencontre a permis de dresser un état des lieux du cinéma algérien et d’explorer les pistes prometteuses pour son avenir.
Fayçal Sahbi, membre des assises nationales sur l’industrie cinématographique et Nabil Cherradi, directeur des affaires juridiques au ministère de la Culture et des Arts, ont mis en avant les dispositions clés de la loi, notamment la création d’un organisme de médiation et d’éthique pour l’activité cinématographique, l’octroi de nouveaux moyens pour promouvoir l’investissement dans le domaine, et la facilitation de l’accès aux biens immobiliers industriels.
En plus de la nouvelle loi, le ministère a dévoilé plusieurs projets concrets pour le développement du secteur cinématographique. Elle prévoit des mesures conformes aux directives du ministère de la Culture et des Arts, dont l’octroi de prêts bancaires à taux bonifiés pour les investisseurs cinématographiques et des équipements adéquats aux professionnels du secteur. En partenariat avec le ministère de l’Intérieur, la gestion des salles de cinéma sera transférée au ministère de la Culture, élargissant ainsi les opportunités d’investissement.
Les présents dans la salle, ont, à leur tour, évoqué les nombreux problèmes auxquels le secteur est confronté. Ils ont souligné l’importance de la transparence dans les processus de casting, plaidant pour la création d’une base de données recensant les professionnels de l’industrie cinématographique afin d’assurer une meilleure visibilité. De plus, l’ouverture des salles de cinéma à Annaba et dans d’autres régions a été mise en avant comme un élément crucial.
Les conférenciers ont tour à tour souligné l’importance des salles de cinéma, des concours, de la billetterie, et d’autres aspects essentiels de l’industrie cinématographique. D’autres sujets ont été abordés, notamment la formation, le soutien aux startups, l’encouragement des jeunes talents, les festivals, ainsi que les infrastructures nécessaires.
La conférence a abordé l’importance des festivals, des projections et des compétitions, du soutien financier, de la promotion, en passant par le soutien aux courts métrages narratifs et aux expériences émergentes, et la formation.
En ce qui concerne la promulgation et la publication des décrets d’application de cette nouvelle loi « elle a été finalisée et sera prochainement publiée dans le Journal officiel », ont-ils fait savoir. Selon les données présentées, « cette loi réunit toutes les conditions favorables et efficaces, visant à stimuler et encourager les investissements dans le domaine cinématographique, tout en soutenant les initiatives pertinentes », ont-ils ajouté.
Selon les représentants du ministère, la loi stipule que chaque bénéficiaire des avantages doit maintenir et continuer ses activités pendant une période d’au moins 10 ans. Cette disposition s’inscrit dans un cadre réglementaire, fondamental et professionnel qui prend également en compte les aspects liés aux professionnels du cinéma.
