Selon la Banque mondiale : Le PIB algérien en courbe ascendante  – Le Jeune Indépendant
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Nationale

Selon la Banque mondiale : Le PIB algérien en courbe ascendante 

Selon la Banque mondiale : Le PIB algérien en courbe ascendante 

Un bon rebond pour l’économie nationale est attendu en 2024. Le dernier rapport de la Banque mondiale (BM) sur les perspectives de l’économie mondiale fait état de l’augmentation du PIB de l’Algérie pour l’année 2024.

Il sera établi à 2,6 et devrait être maintenu pour l’année 2025, au moment où l’institution internationale prédit un affaiblissement durable de la croissance de l’économie mondiale. Résultats directs des tensions géopolitiques qui font planer le risque sur l’économie mondiale.

Le dernier rapport de la Banque mondiale (BM) sur les perspectives de l’économie mondiale fait état de l’augmentation du PIB de l’Algérie pour l’année 2024. Il sera établi à 2,6 % et devrait être maintenu pour l’année 2025, au moment où l’institution internationale prédit un affaiblissement durable de la croissance de l’économie mondiale. Résultats directs des tensions géopolitiques qui font planer le risque sur l’économie mondiale.

Le PIB de l’Algérie enregistre ainsi un une légère augmentation en comparaison avec l’année précédente où il était à 2,5 %. Ces prévisions s’inscrivent ainsi en droite ligne avec les dernières perspectives du Fonds monétaire international (FMI), dont le chef de la mission, Chris Geiregat, avait récemment qualifié les perspectives de l’économie algérienne, à court terme, de « globalement favorables », marquées par une croissance toujours robuste et une inflation plus modérée en 2024. A l’issue des consultations annuelles, il avait affirmé que la croissance devrait rester robuste en 2024.

Les perspectives économiques du pays pourraient également « s’améliorer grâce à la poursuite des réformes visant à diversifier l’économie, à établir une croissance plus forte et soutenable et à stimuler la création d’emplois », avait-il jugé. La croissance économique devrait s’établir à 4,2 %. La loi de finances 2024 table, en effet, sur ce taux de croissance qui devrait être tiré par des performances de tous les secteurs d’activités, notamment les services, l’agriculture, le BTPH et l’industrie.

Pour ce qui est de l’économie mondiale, la BM prévoit une hausse du PIB mondial de 2,4 %, en baisse pour la troisième année consécutive. Des réformes favorisant l’investissement et le renforcement de la politique budgétaire pourraient contribuer à inverser la tendance, a néanmoins signalé l’institution financière.

C’est sur des projections économiques sombres que s’ouvre l’année 2024. La BM a, en effet, alerté, dans son rapport de perspective sur l’économie mondiale publié mardi, contre le risque d’une « décennie d’opportunités manquées » pour l’économie mondiale.

Selon la Banque mondiale, l’économie mondiale est en passe de réaliser sa plus faible performance sur cinq ans depuis 30 ans, bien que l’économie mondiale soit en meilleure posture qu’il y a un an, d’autant que le risque d’une récession globale s’est éloigné.

L’institution, basée à Washington, s’attend, en effet, à une croissance de 2,4 % de l’économie mondiale pour cette année, en recul pour la troisième année consécutive après avoir atteint 2,6 % l’année écoulée.

A l’exception de 2020, et de la forte récession engendrée par la pandémie de Covid-19 et la fermeture de larges pans de l’économie mondiale, il s’agirait alors de la croissance mondiale la plus faible enregistrée sur un an depuis la crise financière de 2008.

Bien que l’économie mondiale soit « en meilleure position qu’elle ne risquait de l’être et a évité une récession mondiale, principalement du fait de la solidité de l’économie américaine », le regain de tensions géopolitiques à court terme et les perspectives dans la majorité des pays émergents à moyen terme font craindre que « les années 2020 ne deviennent une décennie d’opportunités manquées », a estimé le chef économiste de la BM, Indermit Gill.

 

« Faute d’un changement de cap majeur, les années 2020 resteront dans les annales comme une décennie d’opportunités gâchées », a encore souligné Indermit Gill, qui est aussi le premier vice-président du Groupe la BM.

La croissance sera inégalement répartie entre les régions selon l’institution financière. Elle sera seulement de 1,2 % pour les économies avancées, en recul sur un an, à moins de 4 % pour les pays émergents, qui voient les investissements, privés comme publics, ralentir.

Deuxième économie mondiale, la Chine devrait, quant à elle, passer de 5,2 % en 2023 à 4,5 % cette année, ralentissant encore à 4,3 % en 2025.

Le rapport qui s’est penché sur le cas des pays exportateurs de matières premières a également

Evoqué, dans le détail, les projections de croissance par région. Pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, il est prévu une croissance de 3,5 % en 2024 et 2025. Ces prévisions ont été revues à la hausse par rapport à ce qui était attendu en juin, compte tenu d’une croissance plus forte que prévu parmi les exportateurs de pétrole, soutenue par le rebond de l’activité de ce secteur.

Elle est suivie par l’Afrique subsaharienne, où il est attendu une croissance de 3,8 % en 2024 puis à 4,1 % en 2025. Le taux le plus élevé sera enregistré en Asie du Sud avec 5,6 % en 2024 puis 5,9 % en 2025, suivie par l’Asie de l’Est et du Pacifique (4,5 % en 2024 et 4,4 % en 2025). En Europe et en Asie centrale, la croissance serait de 2,4 % en 2024 et 2,7 % en 2025, alors qu’en Amérique latine et aux Caraïbes, il est prévu une croissance de 2,3 % en 2024 et 2,5 % en 2025.

 

 

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