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Nationale

Réunions avec la tutelle : Les syndicats ne baissent pas les bras

Réunions avec la tutelle : Les syndicats ne baissent pas les bras

Les syndicats enseignants qualifient les rencontres avec la ministre de l’Education nationale de « non productives », voire de « stériles » pour certains défenseurs de la corporation contactés mardi par Le Jeune Indépendant. Partant de ce constat, les syndicats ne cachent pas leurs intentions de reprendre le mouvement de contestation qu’ils ont initié tout au long de l’année scolaire écoulée. « Nous sommes pour de réelles négociations afin d’aboutir à des résultats concrets.

Nos revendications doivent trouver des solutions concrètes et définitives pour instaurer radicalement un climat de stabilité si l’on veut régler le problème à la source », a indiqué Idir Achour, secrétaire général du Conseil des lycées d’Algérie (CLA). Néanmoins, le responsable syndical n’omet pas de qualifier la réunion, tenue avec la ministre de l’Education nationale le 28 août, de « stérile ». « Nous avons encore tenu une réunion sans résultat palpable. Les revendications qui ont conduit à des grèves cycliques l’an dernier ne sont pas prises en considération. La tutelle ne semble pas vouloir régler le problème.

C’est dommage pour le secteur et pour l’élève qui reste otage de cette triste situation. Réglons les dossiers, et daignons assurer une rentrée scolaire en toute quiétude », souligne M. Achour dans un appel direct à Nouria Benghebrit. S’inscrivant dans la même logique que son confrère du CLA, le porte-parole du Conseil national autonome de l’enseignement secondaire et technique (Cnapest), Messaoud Boudiba, souligne qu’ »il est nécessaire d’obtenir dans l’immédiat une réponse officielle à nos revendications. Avant la rentrée scolaire ». « Nos revendications sont à la portée de la tutelle. Nous n’avons pas demandé l’impossible », ajoute le syndicaliste.

Et d’énumérer certains points importants de la plate-forme : « Il s’agit en premier lieu de sauver la carrière des enseignants dans les postes appelés à disparaître. Ce dossier doit être réglé avant la rentrée scolaire. Nous demandons l’intégration de ces enseignants sans conditions. D’autres points comme la médecine du travail, la retraite et les œuvres sociales doivent être pris en charge par le MEN ». M. Boudiba a fait part de son souhait d’avoir une réponse favorable à la plate-forme des revendications socioprofessionnelles afin de faire face aux multiples lacunes du système éducatif.

La ministre de l’Education nationale, Mme Nouria Benghebrit, a appelé les syndicats à adopter un « dialogue permanent » en vue de désamorcer les mouvements de contestations qui risquent de secouer la prochaine rentrée scolaire. La même tendance est enregistrée chez les parents d’élèves qui craignent, à juste titre d’ailleurs, que leurs progénitures ne subissent encore une année blanche.



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