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Nationale

Policiers et associations pour un même combat

Policiers et associations pour un même combat

Une journée d’études sur la toxicomanie et la violence en milieu juvénile a été organisée hier au siège de la Sûreté de la wilaya d’Alger à Bab Ezzouar. Cette rencontre a été l’occasion pour donner un bilan des actions entreprises par la Sûreté nationale pour endiguer ce fléau, et également une tribune pour le mouvement associatif afin d’exposer sa campagne de sensibilisation en faveur de la jeunesse.

Le bilan des actions entreprises par la Sûreté nationale a été établi sur les trois dernières années par M. Nouredine Berrachedi, chef de la Sûreté de la wilaya d’Alger. Grâce a ces actions vigoureuses et déterminées dans le temps, un net recul de la délinquance juvénile a été observé.

Ces bons résultats ont été obtenus par une intensification des campagnes de sensibilisation comme le souligne le chef de la Sûreté de la wilaya d’Alger dans son exposé, en précisant : « Ces campagnes de prévention dans les établissements scolaires et les centres de formation professionnelle sur l’ensemble du territoire national ont été au nombre de 312 en 2012, augmentant à 361 en 2013, pour presque doubler en 2014 avec le nombre de 750 ». Dans son intervention M. Nouredine Berrachedi a fait état des quantités de drogue, suivant leur nature, saisies ces trois dernières années.

Il a aussi loué la qualité des relations de la Sûreté nationale avec le mouvement associatif et la société civile dans le combat en commun contre la toxicomanie et la violence en milieu juvénile. Pour sa noble action, il a été honoré par le représentant de ce mouvement associatif. Celui-ci a pris la parole pour mettre en lumière la démarche du mouvement associatif dans cette voie. « Nous avons œuvré pour aller nous-mêmes auprès des jeunes.

A cet effet, nous avons mis en place des bus appelés Cliniques mobiles, sillonnant toue l’Algérie avec à leur bord des psychologues, des sociologues, des médecins », a-t-il déclaré en ajoutant, « en plein centre d’Alger, à la rue Hamani (ex-Charras), nous avons créé un centre de formation pour des éducateurs en faveur des jeunes avec pour mot d’ordre : Sauvons un jeune par un jeune.

Ces mille éducateurs en formation sont d’anciens drogués que nous avons récupérés et soignés. Définitivement guéris, ce sont les meilleurs éducateurs pour les jeunes en déperdition ». D’autre part, ce représentant du mouvement associatif a donné des explications sur le centre national de soins donnés aux toxicomanes situé à Mohammadia dans la commune d’El Harrach.

Ce centre possède un équipement ultra-moderne et un appel est lancé aux autorités publiques pour la généralisation de ce type d’établissements dans les autres wilayas. Une constatation amère a été faite, celle de l’Algérie, autrefois pays de transit pour la drogue, devenu aujourd’hui malheureusement consommateur.

Ce fait alarmant peut encore s’aggraver davantage avec la venue sur Internet de deux genres de drogue, aux effets puissants, dévastateurs et pervers sur les jeunes, et qui font des ravages dans les pays occidentaux. Il s’agit de la drogue électronique qui peut être consommée après paiement sur un site Internet et THC, une drogue mélangée avec le mercure.

Des appels sont d’ores et déjà lancés à l’ensemble de nos autorités pour stopper l’arrivée et l’introduction insidieuse en Algérie de ces produits à haute toxicité. Dèjà, le représentant de ce mouvement associatif, dans un esprit défensif, parle du projet qui va se réaliser ce 21 mars, celui de créer une alliance nationale entre le mouvement associatif et la société civile.

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