Nous oeuvrons ensemble, à l’épanouissement de la médecine algérienne
Le Docteur Youcef Hachemi, spécialiste en Chirurgie générale, digestive et endoscopie opère en son cabinet privé situé au centre du quartier de Belcourt, plus exactement au 115 rue Mohamed Belouizdad, en face du légendaire club sportif, le CRBCRB Le Chabab Riadhi Belouizdad plus couramment abrégé en Chabab Belouizdad ou encore CRB, est un club de football algérien basé dans le quartier de Belouizdad à Alger, est fondé le 15 juillet 1962..
Le Dr Youcef Hachemi est lui-même fils de Belcourt. Il est né et a grandi dans ce quartier où il n’a que des amis et où, il jouit de la haute considération ainsi que du respect de tout le monde. Il a décidé d’installer son cabinet pour veiller à la santé des familles et des gens qui lui sont chers.
Cela fait plus d’un quart de siècle qu’il exerce au profit et au bien être de la santé de ses concitoyens. Etant membre du bureau de l’Association algérienne de chirurgiens libéraux, il a, à ce titre, participé à l’organisation du troisième congrès de chirurgie qui a eu lieu durant deux jours, cette fin du mois d e janvier.
Cet important rendez vous de spécialistes qui a réuni des médecins des secteurs privé et public, a été une opportunité de perfectionnement et d’actualisation des connaissances au service de la médecine algérienne. Le Dr Youcef Hachemi nous en parle.
Dr Youcef Hachemi, cela fait vingt huit ans que vous exercez ici dans le quartier de Belouizdad. parlez nous de votre parcours et pourquoi, un cabinet à Belcourt.
Effectivement, je suis spécialiste en chirurgie générale, digestive et endoscopie depuis l’année 1987. J’exerce ici dans le quartier de Belouizdad parce que j’y suis né et que je me sens très bien. Je ne changerai pas ce lieu, même si on m’offre ailleurs le paradis. Je suis un médecin formé en qualité de chirurgien sortant de l’université algérienne. J’ai acquis sur le terrain une solide expérience, parfois douloureuse comme ce fut le cas au cours de mon passage à l’hôpital Zmirli à El Harrach durant la décennie noire.
Vous êtes spécialiste en chirurgie générale, digestive et endoscopie. Pensez vous qu’il y a une recrudescence des pathologies que vous soignez ?
Dans ma spécialité j’opère dans presque toute forme de chirurgie et particulièrement dans la chirurgie digestive, celle relative entre autres aux hernies, aux goitres et à la vésicule.
J’opère aussi des tumeurs de la peau ainsi que des malformations chez l’enfant. Je n’ai pas remarqué de recrudescence dans les pathologies que je soigne, cependant je dois dire que les facteurs qui concourent à l’aggravation de ces maladies sont plus présents dans notre monde d’aujourd’hui en Algérie. C’est la conséquence de la mauvaise nourriture, le stress dans les activités quotidiennes et professionnelles, l’absence d’une hygiène de vie.
Les gens qui viennent chez vous se soignent avec leur propres moyens. Y-a-il une contribution des caisses d’assurances sociales ?
Malheureusement non. Cette situation s’explique par le fait que la population algérienne dans presque son ensemble n’est pas affiliée aux caisses d’assurances sociales. Si tout le monde cotisait régulièrement, la couverture des soins par ces caisses ne se poserait pas.
Vous avez organisé le troisième congrés de chirurgie durant deux jours à l’hôtel Mercure. C’est l’œuvre de votre Association. Pouvez vous nous donnez plus de détails ?
L’association dont je suis membre a été crée il y a quatre ans. C’est l’Association algérienne des chirurgiens libéraux, autorisée par un agrément du ministère de l’intérieur. Je dois vous dire d’emblée que les activités de notre association sont purement à caractère scientifique.
Notre ambition dans cette association c’est de nous renouveler, de nous perfectionner, d’être à l’écoute des innovations, des nouvelles techniques, d’échanger nos expériences entre collègues, nationaux ou étrangers, d’élargir nos compétences par des cas particuliers traités dans nos cliniques.
J’insiste sur le fait que dans aucun cas nous ne discutons sur la
politique de notre système de santé. Ce n’est pas notre rôle dans notre association. Seul le caractère scientifique de nos rencontres nous préoccupe.
Ceci nous passionne et nous fait aimer encore davantage notre métier au service de notre médecine et de nos patients. J’ajouterai encore un autre point, notre association n’a aucun but lucratif ou commercial. C’est le bénévolat qui nous motive tous dans notre association. Nous prenons de notre temps et souvent, nous mettons la main à notre poche pour mener à bien nos activités.
L’organisation d’un congrès cependant nécessite un financement lourd. Demandez vous le soutien de sponsors ?
Bien évidemment nous sollicitions l’accompagnement de sponsors. Il s’agit d’une action mutuellement profitable pour nos soutiens qui, par l’intermédiaire de nos rencontres font l’information et la promotion de leurs produits. Dans cet esprit, nous faisons appel à des laboratoires de droit algérien et aussi à de grandes entreprises nationales.
Vous êtes donc à votre troisième congrès. Pouvez vous nous en dresser les grandes lignes ?
Ce troisième congrès est présidé par le professeur Meradji. C’est le bureau élu il y a deux ans qui l’a organisé. Parmi les membres de ce bureau, nous citerons les docteurs Chaouchaou, Abtroun, Mameri, Ladjouzi Hamadi et moi-même. Un congrès ne se prépare pas en un jour. Il faut au moins une année pour l’organiser dans les meilleures conditions. Pour avoir des éclaircissements et des enseignements sur ce qui se pratique en avant-garde ailleurs nous avons invité un éminent spécialiste dans le domaine de la chirurgie en la personne du professeur Squifflet de l’université de Liège en Belgique.
Notre rencontre a passé en revue les dernières connaissances en matière de chirurgie concernant les éventrations, les hernies, la thyroïde, le goitre, les problèmes urologiques chez l’enfant. Une journée a été consacré à la chirurgie réparatrice. A ce titre et dans ce domaine, d’éminents spécialistes nationaux exercent chez nous.
Sur le plan de l’hernie ou de la vésicule, nous le disons sans motif d’orgueil que nous somme s au même niveau que ce qui se fait dans les pays développés. Pour l’hernie par exemple, nous pratiquons une technique chirurgicale de pointe qui est l’implantation d’une prothèse, allégeant considérablement l’opération chirurgicale. Nombreux sont nos spécialistes qui maîtrisent parfaitement cette technique à l’image du Dr Daoudi de Tizi Ouzou qui assure que le patient opéré repart chez lui la journée même.
Nous avons remarqué que les communications, les interventions et les participations dans ce congrès sont des spécialistes issus des secteurs privé et public. Quelles sont les précisions que vous voulez apporter ?
Pour nous il n’y a pas de barrière entre les confrères exerçant dans le public et dans le privé. Il s’agit d’un choix personnel pour opéré dans tel ou tel secteur. Ce qui nous importe et ce qui est essentiel, c’est la recherche ensemble d’une médecine de qualité de rang international . C’est pourquoi, nous mettons un point d’honneur dans nos rencontres scientifiques à inviter ensemble, des collègues, toutes spécialités confondues dans le domaine de la chirurgie et appartenant indifféremment au public et au privé.