Mise en quarantaine du staff chargé de l’opération : Début de l’élaboration des sujets du bac
Le compte à rebours a commencé en prévision des prochaines épreuves du baccalauréat, programmé pour le mois de juin prochain. A l’heure où les élèves attaquent leurs dernières semaines de cours et se lancent dans les révisions, le processus d’élaboration des sujets, dont les règles strictes visent à garantir la confidentialité des sujets jusqu’au jour J, est entamé.
Le staff chargé de de la conception, la lecture, la surveillance et l’impression des sujets, composé d’inspecteurs de l’éducation nationale et d’enseignants, hautement qualifiés et ayant une longue expérience professionnelle dans le domaine de l’encadrement des examens scolaires officiels, a été placé en quarantaine pour une période de 42 jours et sera, comme de coutume, coupé de tout contact avec le monde extérieur, et ce pour éviter toute fuite de sujets.
Cette étape cruciale dans l’organisation de cet important examen, sanctionnant le parcours scolaire des candidats, exige du staff de faire preuve de responsabilité, de rigueur, de sérieux et de concentration permanente afin de bien passer au crible les sujets des épreuves dans les différentes matières et d’assurer un baccalauréat sans erreur.
Il est également question de préparer les « questions de réserve », comme chaque année, pour faire face à toute urgence et assurer le déroulement des examens scolaires officiels dans une atmosphère équitable et impartiale.
Lors du lancement de cette opération et l’installation de l’équipe chargée de cette mission, au niveau du siège de l’Office national des examens et concours (ONEC) à Kouba (Alger), le ministre de l’Education nationale, Abdelhakim Belabed, a donné le coup d’envoi officiel de ce processus, affirmant que cette équipe se consacrera à « lire, examiner, vérifier, surveiller et imprimer les sujets du baccalauréat dans toutes les matières et filières », se félicitant des qualités de cette équipe qui « se distingue par sa compétence et son intégrité ».
Cette équipe, a ajouté le ministre, s’attellera à la conception des sujets « avec précision », sachant que le nombre d’enveloppes les contenant a atteint « près de 44 000 enveloppes, qui seront réparties au niveau national à travers 60 directions de l’éducation et 10 centres avancés, avant de passer aux centres de déroulement, au nombre de 2 893 ».
Cette équipe est composée de « 131 cadres, dont 40 inspecteurs, en plus des représentants du ministère de la Défense nationale et d’autres corps de sécurité, outre des médecins qui veilleront à assurer le confort de cette équipe entrée en quarantaine, s’isolant ainsi du monde extérieur à partir de vendredi 4 mai jusqu’au jeudi 13 juin », selon le ministre.
A cette occasion, il a rappelé que, pour la première fois dans l’histoire de l’Algérie, il a été procédé à l’organisation, dimanche dernier, des épreuves pratiques du premier baccalauréat de la filière arts avec ses quatre options (musique, cinéma/audiovisuel, théâtre et arts plastiques), affirmant que cette équipe « est aussi chargée de l’élaboration des sujets des autres matières que les candidats de cette filière vont passer, tout comme leurs pairs ».
Il convient de noter que 862 733 candidats doivent passer l’examen du baccalauréat de la session juin 2024, prévu du 9 au 13 juin. Les services des directions de l’éducation sont entrés dans une course contre la montre pour mettre en œuvre tous les travaux et opérations organisationnels nécessaires, en prévision des examens du BEM et du baccalauréat session 2024, et faciliter leur déroulement en toute transparence, tout en veillant à les sécuriser et assurer leur réussite à tous les niveaux, en concrétisation des instructions du ministre de l’Education nationale, Abdelhakim Belabed.
Le premier responsable du secteur a appelé les directeurs de l’éducation à veiller à bien sélectionner les responsables des centres d’examen parmi les cadres reconnus pour leur compétence, leur intégrité et leur longue expérience dans le domaine de l’administration des examens, parmi les directeurs d’établissements secondaires, les inspecteurs de l’éducation nationale et les inspecteurs de l’enseignement moyen. D’ailleurs, ces derniers ont été soumis à une formation dans ce cadre.
