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Lifestyle Santé

Malaisie : premier cas probable de transmission locale du virus Zika

Malaisie : premier cas probable de transmission locale du virus Zika

La Malaisie a annoncé samedi son premier cas probable de transmission locale du virus Zika, faisant craindre une épidémie dans ce pays tropical.

Le malade est un homme de 61 ans qui habite dans l’Etat du Sabah, dans l’est de la Malaisie, a précisé le ministère de la Santé. L’homme a probablement contracté le virus sur place car il n’est pas sorti du pays récemment, ont précisé les autorités.

Il y a deux jours, un premier cas présumé du virus Zika a été signalé en Malaisie, une femme qui l’aurait contracté à Singapour où 150 cas ont été confirmés ces derniers jours.

Le Zika se transmet par la piqûre du moustique Aedes aegypti mais aussi par voie sexuelle. Et quatre patients sur cinq ne développent aucun des symptômes associés, qui sont des éruptions cutanées ou des douleurs articulaires et musculaires. Au total, l’épidémie de Zika s’est propagée dans 67 pays et territoires depuis 2015, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). 

La Malaisie a déjà été aux prises avec une épidémie de dengue, transmise par le moustique de l’espèce Aedes aegypti dans les années 2010. Les autorités sanitaires s’inquiètent désormais d’une possible augmentation des cas de Zika et ont intensifié la surveillance des points de passage frontaliers pour les personnes arrivant de Singapour.

« Le nombre de cas de Zika va augmenter en Malaisie surtout si les gens et les agences compétentes n’adoptent pas les gestes préventifs », a déclaré le ministère de la Santé dans un communiqué citant notamment l’élimination des eaux stagnantes, foyers de reproduction du moustique Aedes aegypti.

Notonsâr ailleurs, à titre de rappel, que des chercheurs américains ont identifié des anticorps chez des souris qui neutralisent le virus Zika et peuvent protéger contre une infection, selon des travaux publiés aux Etats-Unis.

Cette découverte représente un pas important pour développer un vaccin ainsi qu’un meilleur test de diagnostic et potentiellement de nouvelles thérapies basées sur ces anticorps, estiment les scientifiques dont l’étude paraît dans la revue américaine « Cell ».

« Certains de ces anticorps peuvent neutraliser les souches africaines, asiatiques et américaines du Zika », souligne Daved Fremont, professeur de pathologie et d’immunologie à la faculté de médecine de l’université Washington à St. Louis (Missouri), principal co-auteur de ces travaux.

Cela signifie qu’un tel vaccin pourrait protéger contre toutes les souches de Zika dans le monde, estime-t-il. Les anticorps qui protègent les souris contre le virus Zika dans cette étude pourraient ainsi potentiellement être utilisés pour traiter des patients à hauts risques et les femmes enceintes. Zika peut provoquer des défauts congénitaux dévastateurs dont surtout la microcéphalie du foetus, un développement insuffisant du cerveau.



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