La célébration de la Journée nationale de l’arbre cette année est marquée par une vaste opération de plantation d’arbres, avec l’objectif de mettre en terre, en une journée, au moins un million de plants à travers tout le territoire national. Pour la Direction générale des forêts (DGF), cette initiative nationale s’inscrit dans le cadre des efforts de restauration des écosystèmes dégradés, de lutte contre les changements climatiques et de préservation de la biodiversité.

Acteur principal de cette opération, la DGF a mobilisé tous les moyens humains et matériels pour garantir cette opération qui coïncide avec le lancement de la campagne de plantation 2025/2026 et qui s’est déroulée au niveau des 58 wilayas du pays. Cette initiative, qui a suscité l’adhésion d’un grand nombre de personnes, à travers les différents points identifiés la veille par le ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, coïncide selon la DGF avec le lancement de la campagne de plantation 2025/2026. Elle s’inscrit surtout dans le cadre « des efforts de restauration des écosystèmes dégradés, de lutte contre les changements climatiques et de préservation de la biodiversité ».

« Cette journée est une opportunité pour rappeler que l’écosystème forestier remplit plusieurs fonctions, notamment la protection des sols contre l’érosion hydrique et éolienne, il contribue au maintien de la biodiversité et à l’atténuation des effets de gaz à effet de serre et à la lutte contre les changements climatiques », a indiqué la DGF dans un communiqué, notant que « la forêt est l’une des sources importantes dans la sécurité alimentaire ».

Signalant le fait que les espaces forestiers ont fait l’objet, durant le siècle dernier, de diverses agressions humaines qui ont réduit considérablement la couverture végétale et provoqué la régression ou la disparition de nombreuses espèces animales et végétales, la DGF a affirmé que pour les régions du nord du pays, les priorités portent essentiellement sur « la réhabilitation des écosystèmes dégradés compte tenu des récurrents phénomènes d’incendies, à travers des reboisements intensifs ». L’objectif est la reconstitution des forêts, notamment celles des essences nobles (chêne liège, cèdre de l’Atlas, le pin noir, le sapin de Numidie, …).

La DGF a, en outre, indiqué que l’Algérie dispose actuellement de 4,1 millions d’hectares de forêt. Un résultat obtenu « grâce aux efforts de reboisement et de régénération, déployés depuis 1962 ». Notant que le taux de boisement est estimé à 11 % dans le nord de l’Algérie, la DGF a fait part de la volonté de relever ce taux à 13 %, à travers la mise en œuvre du Plan national de reboisement, tout en signalant la relance du barrage vert.

La Direction générale des forêts, qui fait savoir que, depuis 2019, 63,9 millions de plants ont été mis en terre, soit une superficie équivalente à 79 890 ha, fixe les perspectives pour la campagne 2025/2026.  Il est prévu, a-t-on précisé, la plantation de 38 441 ha, soit 30 700 000 plants forestiers, fruitiers et pastoraux, l’objectif étant « la reconstitution des écosystèmes forestiers suite aux diverses dégradations causées par différents facteurs, climatique et anthropique », notamment les incendies répétés qui ravagent chaque année des superficies importantes, induisant ainsi la perte du patrimoine forestier d’une part et de la biodiversité d’autre part, selon les précisions de la DGF.