Le PDG de Sotraz Abdallah Arar limogé
Le président directeur général de l’entreprise de transport d’Arzew (SOTRAZ), Abdallah Arar, a été limogé ce mercredi 2 mars 2022 par la direction générale du groupe pétrolier . C’est ce qu’a appris le Jeune Indépendant auprès de la direction générale à Alger .
Abdallah Arar a été par Brahim Guessoum, membre du conseil d’administration de cette filiale de Sonatrach qui emploie plus de 1100 employés. La filiale dont le siège est Arzew assure le transport du personnel du groupe pétrolier sur tout le territoire national .
Abdallah Arar, s’est illustré depuis sa nomination en juin 2019 en tant qu’intérimaire puis confirmé en février 2020 par « une série d’errements dans la gestion, des dépassements, des abus notamment des licenciements illégaux et des mises à l’écart de cadres intègres, ce qui a causé de nombreux préjudices moraux et financiers à Sotraz, selon des rapports d’audit effectués par le Holding SIP ( Société d’investissements et de participation) qui chapeaute la filiale ainsi que les griefs répétés de cadres de l’entreprise et de la cellule syndicale UGTA de l’entreprise .
« Ces agissements ont été régulièrement dénoncés par la section syndicale de l’entreprise et des cadres qui ont payé au prix fort leur intégrité et dévouement envers la société », a indiqué un haut responsable de Sotraz au Jeune Indépendant à la suite de l’annonce du limogeage d’Arar.
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En outre, tous les membres du Conseil d’administration ont été remplacés dont certains étaient accusés, par les travailleurs, de connivence avec le PDG limogé.
Avant son départ, le PDG de Sotraz a a procédé aux signatures de promotions au profit des employés qui lui ont été « loyaux », a indiqué au Jeune indépendant un membre du Syndicat.
Jusqu’à mercredi en fin de journée, de nombreux employés se sont précipités à son bureau pour obtenir des promotions de complaisance ou des décisions de confirmation aux postes avant son départ officiel prévu jeudi 3 mars 2022, a fait savoir la même source qui ajoute qu’Arar démontre par ce comportement qu’il n’a aucune considération pour le nouveau PDG.
« Arar ruine l’entreprise jusqu’à la dernière minute avant son départ, un acte irresponsable qui s’apparente à une bombe à retardement pour son successeur », a souligné le même responsable.
