Le nombre de praticiens de la santé en Algérie a doublé entre 2000 et 2014
Le nombre de praticiens relevant du personnel médical en Algérie a pratiquement doublé entre 2000 et 2014 passant de 38.695 à 77.406, répartis entre 44.914 praticiens exerçant dans le secteur public et 32.492 dans le privé, selon un document du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, intitulé « Situation démographique et sanitaire ».
D’après la même source, on comptait, tous secteurs confondus, 22.515 spécialistes en 2014 (non compris les professeurs, docents, maîtres assistants et résidents au nombre de 14.788), 30.972 généralistes, 12.872 dentistes, et 11.047 pharmaciens.
Le ratio de couvertures médicales a ainsi atteint en 2014 le nombre d’un (01) spécialiste pour un peu plus de 3.300 habitants, un généraliste pour quelque 1.800 habitants, un pharmacien pour 6.300 habitants et un dentiste pour un peu moins de 4.000 habitants.
S’agissant de personnel paramédical (diplômés d’Etat, brevetés et aides paramédicaux), il est passé d’un total de 87.012 en 2000 à 121.803 en 2014. Les effectifs du personnel administratif, technique et des autres services a été porté à 66.207 agents en 2014 contre 59.254 en 2000.
En matière de structures publiques hospitalières, l’Algérie disposait en 2014, notamment, de 201 hôpitaux généraux, 14 centres hospitalo-universitaires (CHU), 71 établissements hospitaliers spécialisés (EHS) et 29 établissements hospitaliers spécialisés mère-enfant.
Quant aux structures publiques de santé de proximité, le pays comptait en 2014, notamment, 1.637 polycliniques, 5.726 salles de soins, 163 centres d’hémodialyses, 1.806 unités de dépistage et de suivi (santé scolaire) et 206 centres de transfusion sanguine, alors qu’en 2012 il existait 60 centres de dépistage volontaire pour le Sida et 10 centres de référence Sida.
En ce qui concerne le secteur privé, le document du ministère de la Santé fait état pour l’année 2014 de 220 cliniques médico chirurgicales, 24 cliniques médicales, 132 centres d’hémodialyse, 18 centres de procréation médicalement assistée, 7.742 cabinets de consultations spécialisées, 6.654 cabinets de consultations généralistes, 5.928 cabinets de chirurgie dentaire et 9.794 officines pharmaceutiques.
Nette évolution des activités médicales
Pour ce qui est de l’activité d’hospitalisation, sur un nombre de lits estimé à 56.180 en 2014, le taux d’occupation était de 57.07, alors que pour l’activité de maternité, le taux de mortinatalité (nombre de morts nés) est passé de 25.40 pour 1.000 en 2000 à 13.92 pour 1.000 en 2014 et celui de la mortalité néonatale (nombre de décès après la naissance) de 11.58 pour 1.000 à 9.66 pour 1.000.
L’activité des services des urgences, disposant de 3.271 lits, a enregistré 1.779.398 admissions en 2014. Les consultations spécialisées, généralisées et d’urgences sont passées pour leur part d’un total de 36.261.667 en 2000 à 91.576.493 en 2014.
En outre, l’activité de radiologie a enregistré la même évolution positive passant, durant la période considérée, de 1.697 à 26.449 pour les IRM, de 57.400 à 250.050 pour les scanners, de 4.605.270 à 11.355.877 pour les radiographies et de 361.321 à 1.267.538 pour les échographies.
Le document indique aussi que l’activité de laboratoire (biochimie, hémobiologie, toxicologie, immuno-sérologie, etc.) affichait 68.503.182 en 2014 contre 20.804.741 en 2000 et celle des actes opératoires, dans les différentes spécialités, 845.416 en 2014 contre 345.139 en 2000
Enfin, pour l’activité d’hémodialyse, le nombre de lits est passé de 690 en 2000 à 2.158 en 2014, le nombre de malades traités de 4.521 à 15.428 et le nombre de séances de dialyse de 462.605 à 1.242.096.