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Nationale

La fédération des apiculteurs appelle à la création d’un laboratoire spécialisé

La fédération des apiculteurs appelle à la création d’un laboratoire spécialisé

La production nationale en miel devrait atteindre 50 000 tonnes à la fin de l’exercice 2015, selon les prévisions du président de la Fédération nationale des apiculteurs, Mahmoud Lakhal. Une quantité qu’il juge insuffisante par rapport à la population des apiculteurs dont le nombre a atteint 200 000 avec 1,4 million de ruches à travers le territoire national.

« L’objectif de notre fédération est de porter la production de la filière à 100 000 tonnes à l’horizon 2019 et de trouver des débouchés extérieurs, en Asie et au Moyen Orient pour écouler le produit national », a-t-il déclaré hier à la presse en marge d’une conférence sur les exportations des miels, organisée conjointement par la Fédération et l’Agence nationale de la promotion du commerce extérieur (Algex).

Le président de la fédération a assuré que le miel algérien est l’un des meilleurs au monde du fait que l’Algérie fait partie des pays de l’Afrique du Nord qui recèle des plantes rares et variées.

« Nous sommes troisièmes à l’échelle mondiale et premiers au niveau du monde arabe », s’est-il félicité. Pourtant les exportations nationales en miel n’ont pas dépassé 69 tonnes en 2013, selon le président de cette fédération qui a précisé que parmi ces quantités, 55 tonnes ont été écoulées auprès des Emirats arabes unis, 13 tonnes auprès de l’Arabie saoudite et une tonne pour la Suisse.

« En 2014, les exportations étaient quasi nulles car la production avait diminué presque de moitié en raison des conditions climatiques difficiles qui ont causé la perte d’un nombre important de ruches. « Pour placer la production sur le marché international, il faut dépasser les barrières draconiennes imposées par les pays de l’Europe, qui exercent une grande restriction sur les produits agricoles algériens », a-t-il souligné.

Pour atteindre cet objectif, cet apiculteur interpelle les opérateurs économiques et les pouvoirs publics pour financer la mise en place d’un laboratoire spécialisé qui soit aux normes internationales afin d’assurer la traçabilité et la qualité de la production nationale M. Lakhal a également évoqué le problème de l’utilisation abusive des pesticides, qui menacent les insectes butineurs et d’autres insectes nécessaires pour les végétaux.

A propos de la consommation locale, il a avancé que 70 % des Algériens utilisent le miel comme remède et 30 % l’introduisent dans l’art culinaire, mais la consommation locale reste insuffisante, ne dépassant pas 176 grammes par habitant.

 Le docteur Lakhal a indiqué par ailleurs que sa Fédération représentera l’Algérie au congrès international de l’Apiculteur qui se déroulera en octobre 2015 en Corée du Sud, où 196 pays sont attendus. « Ce sera l’occasion pour nous de faire la promotion du miel algérien et de prospecter des marchés extérieurs », a-t-il assuré. 



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