La cocaïne et les psychotropes très répandus à Annaba – Le Jeune Indépendant
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Nationale

La cocaïne et les psychotropes très répandus à Annaba

La cocaïne et les psychotropes très répandus à Annaba
Photo archives

La drogue continue de faire des ravages à Annaba et le nombre de trafiquants de drogue ne cesse d’augmenter d’année en année. Ainsi, environ 800 individus ont été arrêtés à Annaba durant les derniers mois de l’année 2019 pour des affaires liées à la drogue, avec saisie par la Gendarmerie nationale et les services de police d’importantes quantités de stupéfiants.

Des chiffres alarmants qui donnent le tournis à plus d’un. La vente des barbituriques et des psychotropes se fait aujourd’hui au vu et au su de tout le monde, même sur la voie publique. Elle est devenue de nos jours monnaie courante. La drogue a même gagné le milieu scolaire. Même les prisons, où tout est passé au peigne fin, n’ont pas été épargnées par ce fléau. Des collégiens et des lycéens livrés à eux-mêmes s’adonnent, à longueur de journées, à la consommation de drogue. Pour leur part, les services de sécurité, tous corps confondus, ne ménagent aucun effort, menant une lutte sans merci contre les narcotrafiquants. Les associations caritatives, elles aussi, multiplient leurs actions en faveur des jeunes pour les sensibiliser sur les dangers de la drogue. Des opérations coup de poing sont menées avec minutie par les corps constitués, au cours desquelles des saisies importantes sont opérées (résine de cannabis, cocaïne, héroïne et autres substances psychotropes).

Ainsi, pas plus tard qu’avant-hier, les services de police ont procédé à l’arrestation de 15 individus pour détention de psychotropes, d’armes blanches et d’importantes sommes d’argent provenant des ventes de drogue. Dans les quartiers de la place d’Armes (vieille ville) et d’autres quartiers populaires de la plaine ouest de la ville des Jujubes, des vieux, des jeunes et des moins jeunes viennent s’y approvisionner, tantôt en haschich, tantôt en psychotropes, auprès des dealers qui y règnent en maîtres absolus, écoulant ainsi, au vu et au su de tout le monde, ces produits prohibés par la loi. A titre d’information, un seul comprimé de marque Rivotril est cédé à 500 DA.

Quant au produit liquide, toujours de la même marque, il est vendu à 5000 DA le flacon. Combien de jeunes ont trouvé la mort à cause de l’absorption, sans prescription médicale, de ces produits médicamenteux nocifs pour la santé ? Combien de jeunes ont commis de graves délits, voire des crimes crapuleux, sous l’emprise de ces barbituriques ? Combien de jeunes drogués ont péri ou disparu en prenant la mer pour aller vivre en Sardaigne ? Combien de jeunes ont menacé leurs parents d’incendier le domicile parental s’ils venaient à refuser de leur donner de l’argent ? Et la liste est encore longue. A force de se droguer, certains d’entre eux se sont rabattus sur un autre médicament contre le stress, encore plus nocif pour la santé de l’homme car il est prescrit exclusivement à la race canine.

En septembre dernier, au cours d’une conférence de presse à la sûreté de wilaya d’Annaba, les services de sécurité ont révélé l’existence d’un grand trafic de drogues dures. Six individus ont été arrêtés dans ce cadre. Agés entre 24 et 38 ans, originaires d’Annaba, ils cachaient 870 grammes de cocaïne à bord de deux véhicules. Un autre réseau de trafic de cocaïne a été démantelé à Oum El-Bouaghi suite à ces arrestations. 8 personnes ont été arrêtées et d’importantes quantités de drogues (13,64 kg de cocaïne) ainsi qu’une somme d’argent estimée à 16 481 480 DA et six voitures de luxe ont été saisies.

Ainsi, une arrestation en entraîne une autre. Les agents de la brigade des stupéfiants ont arrêté le fils du patron d’une discothèque sur la corniche d’Annaba, à son domicile, en possession d’un demi-kilo de cocaïne en doses, prêtes à la vente. Lors de la conférence de presse, les services de police ont révélé qu’outre la cocaïne, les psychotropes les plus vendus au noir sont la Prégabaline, le Rivotril, des flacons de Réditex et de Spasmodil.

Des psychotropes très dangereux. Il convient de signaler qu’il ne se passe pas un jour à Annaba sans que les services de police ou de la Gendarmerie nationale ne procèdent à l’arrestation d’un dealer ou au démantèlement d’un réseau de drogue. Le plus dangereux est sans doute l’apparition de la cocaïne, une drogue destructive.

De la drogue et des psychotropes saisis à Constantine 

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