Dans le cadre de la politique nationale visant à atteindre la souveraineté pharmaceutique et à garantir la sécurité médicamenteuse sur l’ensemble du territoire, le groupe public Saidal s’apprête à créer de nouvelles unités de production dans trois wilayas du Sud.

L’annonce a été faite jeudi  par le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Wassim Kouidri, lors d’une séance plénière de l’Assemblée populaire nationale (APN) consacrée aux questions orales.

Selon le ministre, le Groupe Saidal met actuellement en œuvre un programme d’investissement ambitieux, prévoyant la construction de nouvelles usines de fabrication de produits pharmaceutiques dans les wilayas d’Ouled Djellal, Ouargla et Tamanrasset.

Ces projets s’inscrivent dans une stratégie visant à réduire les disparités régionales, tout en favorisant la création d’emplois locaux dans les zones intérieures et méridionales du pays. M. Kouidri a précisé que son département travaille en étroite coordination avec l’Agence algérienne de promotion de l’investissement afin d’encourager la mise en place de projets industriels dans les wilayas disposant d’assiettes foncières adaptées, et de stimuler l’investissement national dans le secteur pharmaceutique.

Le ministre a rappelé que cette initiative s’intègre dans le plan stratégique global du Groupe Saidal, qui prévoit également le développement de la production de matières premières pharmaceutiques. Ces dernières sont nécessaires à la fabrication de médicaments essentiels, notamment ceux utilisés dans le traitement du diabète, du cancer, des maladies cardiovasculaires et des infections bactériennes.

« Nous œuvrons à concrétiser plusieurs projets structurants dans différentes wilayas, qui entreront en service d’ici à la fin de l’année 2026 », a indiqué M. Kouidri, ajoutant que ces réalisations marqueront une étape décisive pour l’industrie pharmaceutique algérienne.

Abordant la question de la disponibilité des produits anesthésiques utilisés en médecine dentaire, le ministre a annoncé que quatre entreprises nationales entameront, dès l’année prochaine, la production locale de ces produits, contribuant ainsi à réduire la dépendance vis-à-vis des importations et à renforcer l’autosuffisance du pays dans ce domaine.