Il y a un an apparaissait le coronavirus à Blida

Une année s’est écoulée et le virus sévit toujours. Des souvenirs très tristes et amers déferlent devant les yeux de chaque citoyen blidéen, boufarikois et autres de la wilaya de Blida.

Une année déjà depuis l’apparition des premiers sujets contaminés en Algérie en général et à Blida en particulier. L’information était tombée comme un couperet : une dame et sa fille avaient été admises au service des maladies infectieuses de l’hôpital de Boufarik suite à des symptômes liés à ceux du coronavirus.

Il a fallu 48 h pour que les analyses effectuées confirment leur contamination à la Covid-19. La dame et sa fille avaient été contaminées par un parent venu de France pour assister à un mariage familial. Elles sont sorties de l’hôpital guéries après avoir passé deux semaines sous traitement intensif au service des maladies infectieuses. Dès lors, plusieurs personnes qui avaient aussi assisté au mariage avaient été contaminées et la propagation s’est faite rapidement.

Depuis ce moment-là, les décès s’enchaînaient et beaucoup de familles comptaient leurs morts au quotidien. L’hôpital de Boufarik était saturé. Hormis le service de pédiatrie, tous les services avaient été réquisitionnés pour accueillir les personnes contaminées car ces dernières affluaient de partout.

Ensuite ce fut le tour des hôpitaux de Blida, les CHU Faubourgs et Frantz-Fanon. Blida a perdu d’éminents médecins, dont le Pr Si Ahmed, un parlementaire, un sénateur, des hommes et des femmes que nul ne peut oublier. «Oui, déjà une année. C’est triste, j’ai perdu mon père, puis deux semaines plus tard c’était ma mère. Ils avaient des maladies chroniques, ils n’ont pas pu résister car ils étaient très faibles, Rabi yarhamhoum», confie Yacine les larmes aux yeux.

Même si le virus a actuellement connu une tendance baissière, la vigilance reste de mise. Il faut toujours respecter le protocole sanitaire dicté par la Commission nationale de santé.