Grogne des travailleurs de l'ENIEM de Tizi-Ouzou – Le Jeune Indépendant
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Nationale

Grogne des travailleurs de l’ENIEM de Tizi-Ouzou

Grogne des travailleurs de l’ENIEM de Tizi-Ouzou

Les travailleurs de l’entreprise spécialisée dans la production de l’électroménager ENIEM de Oued Aïssi, désespérés par la situation affligeante de leur entreprise et le non-versement de leurs deux mois de salaire, ont observé, ce lundi, un rassemblement en guise de protestation dans l’espace de leur lieu de travail.

Devant cette situation, qui est loin d’être reluisante, et surtout pour éviter le pire, les membres du conseil syndical ont appelé les travailleurs à garder leur sang-froid et ne pas se laisser gagner par le pessimisme.

En même temps, cette même instance syndicale a décidé de former une délégation dont la mission est de rencontrer le wali, Djillali Doumi, pour lui faire part de la situation qui prévaut au sein de l’ENIEM et, par conséquent, le prier de trouver, en sa qualité de premier responsable de la wilaya de Tizi Ouzou, la solution idoine tant souhaitée par les travailleurs.

Un membre de ce conseil syndical a déclaré au Jeune Indépendant qu’à défaut d’une réponse satisfaisante du wali, « nous irons au siège de notre ministère de tutelle pour exiger la solution juste et définitive de notre entreprise ». L’interlocuteur du Jeune Indépendant a relevé que l’aide financière promise par les pouvoirs publics, dont le montant, rappelons-le, est d’un milliard de dinars, n’est toujours pas perçue. Cette promesse d’aide financière a été faite par le ministre Ali Aoun le 14 août dernier, lors de sa rencontre avec les responsables de l’ENIEM et les partenaires sociaux au siège du ministère de l’Industrie et de la Production pharmaceutique.

Cela fait plus de deux mois et pas le moindre centime n’a atterri dans les caisses de l’entreprise. Il convient de rappeler que cet argent promis devait être destiné à l’achat des intrants nécessaires à la production du produit électroménager. Aussi, vu le manque de matière première, les travailleurs de l’ENIEM ont affirmé que les ateliers de production fonctionnent à un rythme ne dépassant guère les 7% de leurs réelles capacités de production.

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