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Nationale

FFS: le “consensus national” au centre de la problématique de la transition

FFS: le “consensus national” au centre de la problématique de la transition

Le FFS tiendra une session ordinaire de son conseil national le 9 août. A l’ordre du jour de cette réunion, deux points : le premier a trait aux «modèles internationaux du consensus et le cas de l’Algérie», le second au «bilan et perspectives» des activités du parti depuis son dernier congrès. Depuis la dernière élection présidentielle, le FFS cherche à se positionner sur l’échiquier politique. Ce parti a toujours privilégié, dans ses discours, la primauté d’un «consensus politique et social» qu’il présente comme la clé de voûte à la crise politique actuelle.

Or, sa démarche politique a souvent été interprétée comme un alignement sur la position du pouvoir, bien qu’il n’ait pas participé à la dernière échéance électorale. Pris en tenailles par ces deux positions, le parti de Hocine Aït Ahmed a pris part à la Conférence nationale pour la transition démocratique organisée par le groupe de partis ayant appelé au boycott de la présidentielle, en juin dernier, et n’a pas hésité à répondre à l’invitation d’Ahmed Ouyahia pour les consultations sur la révision de la Constitution, au cours du même mois. Le plus vieux parti de l’opposition cherche à reprendre la main après avoir brouillé toutes ses cartes maîtresses.

Depuis la désignation au poste de premier secrétaire d’Ahmed Betattache, le FFS a changé de stratégie envers le pouvoir en misant sur un consensus global réunissant le pouvoir et l’opposition politique. Pour preuve, le FFS est allé chez Ahmed Ouyahia pour donner son point de vue sur la révision de la Constitution. Cette formation politique dit ainsi prendre part à ces consultations, boycottées par l’opposition et des personnalités nationales influentes, «dans un esprit de consensus et dans le cadre des contacts politiques engagés pour la reconstruction d’un consensus national».

Le FFS veut, explique-t-il, saisir cette occasion pour livrer au chef de cabinet de la présidence de la République son point de vue sur «la situation politique et institutionnelle dans le pays». Le parti de Hocine Aït Ahmed dit œuvrer pour un «consensus national» dans lequel se retrouveront à la fois le pouvoir et l’opposition dans toutes ses sensibilités et ses courants. Depuis sa participation aux élections législatives de 2012 et le retrait de Hocine Aït Ahmed de la direction du parti, le FFS tente de tracer un nouveau chemin qui va lui permettre de gravir les marches du pouvoir. Aujourd’hui, il le dit sans ambages : «La solution est avec le système et non contre lui».

Pour le FFS, la reconstruction du consensus national exige de coordonner les efforts de «tous les acteurs politiques avec ceux du système, de l’opposition et de la société civile». Le parti met cependant en garde contre «toute tentative d’écarter le pouvoir de la trajectoire du changement», estimant qu’il est «dangereux de sous-estimer ou d’ignorer cet acteur politique, à savoir le système».

Pour le FFS, «toute tentative sans consultation avec tous les acteurs, dont le pouvoir, encouragerait la logique de la collision et non celle du consensus, ce qui favoriserait la stagnation au lieu de créer des conditions appropriées pour un changement pacifique». Le consensus est pour le FFS «un véritable défi» et il est primordial d’éviter toutes les propositions et les actions n’offrant pas la possibilité d’une réconciliation nationale.

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