Face à la flambée des prix : Les petites bourses constantinoises épuisées  – Le Jeune Indépendant
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Nationale

Face à la flambée des prix : Les petites bourses constantinoises épuisées 

Face à la flambée des prix :  Les petites bourses constantinoises épuisées 

La flambée des prix des produits de large consommation continue sa folle croissance. A une dizaine de jours de l’Aïd, plusieurs produits de la terre ont carrément vu leur prix doubler. C’est le cas de la banane, de la pomme et, plus curieusement, de l’oignon, qui s’est carrément fait désirer durant ce mois sacré. Le bulbe rouge, coté à 160 DA au premier jour du jeûne, est proposé cette semaine à pas moins de 320 DA sur la quasi-totalité des étals légumiers de la capitale de l’Est. 

L’oignon vert, dont le bulbe est relativement plus petit, est quant à lui cédé avec toute sa panoplie de feuillage non comestible pour bon nombre de ménagère à pas moins de 90 DA.  

Le faible résultat enregistré dans la production locale de ce légume, indispensable pour la plupart des préparations culinaires constantinoises dont la majorité des ragoûts est en partie dû, à en croire des agriculteurs, aux faibles précipitations enregistrées d’une part et à l’abandon de la culture du bulbe par beaucoup d’agriculteurs d’autre part, la plante potagère à forte saveur étant très vorace en eau, précise-t-on.

Un autre produit de la terre algérien semble, lui aussi, prendre des ailes ces derniers jours, devenant quasi inaccessible pour les petites bourses. On parle bien sûr de la pomme. Produite pourtant en quantité suffisante dans la région des Aurès, entre Arris et Inoughissen, la pomme d’Arris, pour ne citer que cette variété du fruit du pommier, n’arrive toujours pas à s’offrir aux citoyens aux modestes revenus.

Pour cause, à en croire les mêmes agriculteurs, la multiplication d’intermédiaires dont beaucoup de spéculateurs largement impliqués dans les réseaux de distribution, ce qui complique la donne. Des centaines de tonnes de ce fruit sont, en effet, stockées dans l’attente de jours meilleurs. Mais, la plupart du temps, ce fruit cède au climat sitôt sorti des chambres froides. D’apparence souvent répulsive, le fruit proposé sur les étals, parfois à des prix défiant toute logique (jusqu’à 600 DA le kilo), est en effet dans un piteux état.

Quant à la banane, fruit exotique, son prix est devenu inabordable. Proposé entre 750 et 850 DA le kilo, le produit du bananier garnit timidement les étals des marchands de la cité des Ponts. Le fruit était cédé à pas plus de 450 au mois de février dernier.

Peu résistante au climat, la banane a même fini par être abandonnée par nombre de marchands de fruits, qui lui préfèrent les oranges, si riches en vitamines. Bien que ces dernières, peu enclines aussi à se faire céder à prix raisonnable, suivent le cours de la mercuriale.

L’agrume, très prisé pour son jus en ce mois de ramadhan, se fait aussi désirer. Cédé à pas moins de 200 DA le kilo, la semi-sanguine, destiné à la fabrication des jus, reste très loin de son prix de début de saison, lorsqu’elle était proposée à 80 DA le kilo.

Quant aux variétés dites royales, telles que la Thomson ou la Washington, il faudrait dépenser entre 400 et 500 DA pour se les offrir.

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