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Nationale

Etudiants en IA et mathématiques : L’État garantit l’embauche directe

Etudiants en IA et mathématiques : L’État garantit l’embauche directe
Le ministre de l’Enseignement supérieur, Kamel Baddari.

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, a annoncé, ce samedi à Alger, que les 157 diplômés de la promotion 2026 de l’Ecole nationale supérieure d’intelligence artificielle (ENSIA) et de l’Ecole nationale supérieure de mathématiques (ENSM) bénéficieront de contrats de travail dès leur sortie. Une mesure forte, conçue pour stabiliser les élites scientifiques et renforcer la transition du pays vers une véritable économie fondée sur la connaissance.

Baddari a précisé que « l’intégration des diplômés se fera directement au sein d’institutions publiques et privées, couvrant l’ensemble des secteurs économiques », lors de l’ouverture du Salon des offres d’emploi, au pôle scientifique et technologique Abdelhafid-Ihadaden de Sidi Abdallah, en présence du ministre de la Poste et des Télécommunications, Sid Ali Zerrouki.

Leur recrutement anticipé, a affirmé M. Baddari, a pour ambition de « diversifier l’économie nationale, moderniser les secteurs productifs et créer un environnement propice à l’innovation ». Le ministre a ajouté que ce dispositif s’inscrit dans une stratégie nationale visant à retenir les compétences de haut niveau. Affirmant qu’« il s’agit d’un levier essentiel pour renforcer l’économie du savoir et consolider la contribution de ces compétences au service de la société ». Il a également relevé le rôle des Salons de l’emploi dans le rapprochement entre les filières d’enseignements avancés et les besoins réels des entreprises, permettant d’« optimiser l’investissement dans les cerveaux » grâce à des passerelles directes entre formation et insertion professionnelle.

Selon les données du ministère, 107 étudiants sont inscrits à l’ENSIA et 50 à l’ENSM. Au Salon, les futurs ingénieurs ont accueilli avec enthousiasme cette annonce, qu’ils considèrent comme « une opportunité unique » pour entrer dans un marché du travail en pleine mutation technologique. Ces rencontres leur offriront également un espace pour échanger avec les employeurs, comprendre les attentes des secteurs productifs et identifier des pistes de stage ou de spécialisation.

De leur côté, les entreprises présentes ont souligné que l’intelligence artificielle et les mathématiques s’imposent désormais comme des compétences transversales, indispensables dans l’industrie, les télécommunications, l’énergie ou encore les services. Elles voient dans ce rapprochement une occasion d’accélérer l’intégration de futurs experts et de répondre à des besoins croissants en compétences stratégiques.

23 nouveaux labels pour les projets innovants

Parallèlement à cette dynamique d’insertion professionnelle, la promotion de l’innovation au sein des universités se poursuit. Au cours de cette semaine, vingt-trois labels de projets innovants ont été attribués à des étudiants issus de plusieurs établissements du pays, a indiqué le ministère de l’Enseignement supérieur dans un communiqué. Cette initiative répond aux engagements du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, visant la création de 20 000 start-up et microentreprises d’ici à 2029. Les projets primés proviennent notamment des universités des sciences et de la technologie Houari-Boumediene (USTHB), d’Oum El-Bouaghi, de Tizi Ouzou, de Blida 2, de Djelfa, de Tiaret, de l’Université des sciences et de la technologie d’Oran (USTO) et de Sidi Bel Abbès. D’autres proviennent de l’Ecole normale supérieure de Kouba, de l’Ecole nationale supérieure de management (ENSM), ainsi que des universités de Mila, Médéa, Relizane, Sétif 1 (Ferhat-Abbas), Batna 2 et Chlef. Le ministère a rappelé que cette dynamique s’inscrit dans le cadre du challenge national Proto Market, lancé pour encourager la transformation des idées innovantes des universitaires en prototypes commercialisables puis en start-up.

Ce mécanisme aspire à encourager l’esprit d’initiative parmi les étudiants, à renforcer la culture de l’entrepreneuriat scientifique et à intégrer l’université dans les dynamiques économiques locales et nationales. Pour les porteurs de projets labellisés, cette démarche constitue une première étape vers la concrétisation de leurs idées et leur insertion dans l’écosystème national de l’innovation.

Dès lors, entre l’embauche directe des diplômés d’élite, la labellisation des projets innovants et le lancement d’initiatives nationales telles que Proto Market, la politique menée œuvre sans relâche à faire de l’université un acteur central de la transformation économique, technologique et sociale du pays.



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