Energies renouvelables, technologie et industrie mécanique: Nouvel essor de la coopération algéro-allemande

Dans le cadre de la promotion de l’investissement, la rencontre algéro-allemande, organisée ce mercredi à Alger par la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI) et la Chambre algéro-allemande d’industrie et de commerce (AHK Algérie), s’est conclue par la signature de plusieurs accords entre opérateurs économiques des deux pays. Ces accords ouvrent de nouvelles perspectives de coopération bilatérale, notamment dans les secteurs de l’énergie, des énergies renouvelables, de la technologie et de l’industrie mécanique.

Les participants à cette rencontre ont souligné la dynamique positive que connaît l’Algérie en matière d’investissement ainsi que les opportunités qu’elle offre aux entreprises étrangères. Le secrétaire général du ministère de l’Industrie, Kheireddine Benaïssa, a rappelé à cette occasion le rôle central de l’Allemagne, présentée comme l’un des partenaires économiques les plus importants de l’Algérie, aussi bien en termes de volume des échanges que de la qualité des investissements et des programmes de coopération.

Selon lui, la tenue de cette rencontre intervient à un moment charnière, marqué par une accélération de la dynamique économique nationale. Il a mis en avant la fiabilité de l’Allemagne dans les domaines du transfert de technologies, du partage d’expertises et du développement des compétences humaines. L’Algérie, a-t-il souligné, offre aujourd’hui des opportunités prometteuses dans des secteurs tels que l’énergie et les énergies renouvelables, les industries mécaniques et électromécaniques, la sous-traitance industrielle, l’ingénierie industrielle et de précision, ainsi que les industries chimiques.

Pour sa part, le directeur général de l’AHK Algérie, Oliver Blank, a insisté sur le potentiel « immense » de coopération entre les deux pays dans une logique de partenariat gagnant-gagnant. « Nous voulons construire un pont entre les opérateurs algériens et allemands et discuter de l’avenir, comment mieux collaborer dans le développement de la production locale, des énergies renouvelables, de l’hydrogène, de l’économie circulaire, de la numérisation, de la santé, de la pharmacie, ainsi que dans l’agriculture et la formation », a-t-il précisé. La signature des nombreux accords lors de ce sommet vient ainsi consolider cette volonté commune de renforcer les échanges et d’intensifier la coopération économique entre l’Algérie et l’Allemagne.

Ces nouveaux accords s’inscrivent dans une dynamique de coopération déjà bien établie entre l’Algérie et l’Allemagne, avec plusieurs projets et partenariats stratégiques.

En novembre dernier, l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI) et le ministère allemand de l’Economie ont lancé un programme de jumelage institutionnel de huit mois pour renforcer la compétitivité économique et l’attractivité de l’Algérie pour les investissements. Le projet vise à moderniser les outils de gestion, améliorer la gouvernance, innover dans la promotion de l’investissement et optimiser l’utilisation des données pour le suivi des activités.

Selon le directeur général de l’AAPI, Omar Rekkache, cette initiative marque un jalon dans la transformation de l’agence et confirme l’engagement commun de l’Algérie, de l’Allemagne et de l’Union européenne en faveur d’un développement basé sur l’investissement, l’innovation et la compétitivité.

Dans la même dynamique, les entretiens algéro-allemands, tenus en novembre dernier à Berlin, ont également contribué à renforcer la coopération énergétique entre les deux pays, mettant l’accent sur l’hydrogène vert, notamment le projet (ALTEH2A) et le corridor Sud de l’hydrogène SoutH2 Corridor, les technologies propres et la transition énergétique. La délégation algérienne, conduite par Sonatrach ainsi que par le ministère des Hydrocarbures et des Mines et celui de l’Energie et des Energies renouvelables, a réaffirmé sa volonté de développer des projets structurants et innovants, tandis que l’Allemagne a souligné son engagement à soutenir ces initiatives à travers le transfert de technologies et la formation.