Des mesures coercitives contre la violence dans les stades
Un fichier pour les personnes interdites, l’installation de caméras de surveillance dans les stades, la nomination d’un directeur de la sécurité sont désormais obligatoires. Les pouvoirs publics ont finalement commencé à réagir face au phénomène de la violence dans les stades qui s’est exacerbé par la mort du joueur camerounais de la JSK, Ebossé la semaine dernière à Tizi-Ouzou.
Une batterie de mesures coercitives destinées à combattre ce phénomène a été établi dimanche par le ministère des Sports. Ainsi et en plus d’activer la finalisation et la promulgation des textes d’application notamment ceux relatifs aux comités de supporters, un fichier national des personnes interdites d’accès aux infrastructures sportives sera dorénavant établi.
De même qu’une feuille de route en matière de prévention et de lutte contre la violence, il a été également convenu de la généralisation de l’installation de système de vidéo surveillance dans tous les stades de football accueillant les matchs de Ligues 1 et 2. Il a été également question, de la saisine des responsables des infrastructures sportives à l’effet de généraliser la signature de convention d’utilisation des enceintes sportives avec des clubs déterminant les droits et les devoirs des deux parties.
D’autre part, tous les clubs de football sont dans l’obligation de signer une convention d’utilisation des infrastructures avec les responsables des stades avant la reprise du championnat national et de procéder à la désignation d’un responsable de la sécurité au sein des clubs. Enfin, les clubs sont tenus d’ouvrir le dossier de la formation des stadiers en étroite collaboration avec la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) qui a exprimé sa disponibilité, précise le ministère des Sports qui saisira l’ensemble des fédérations à l’effet d’appliquer cette feuille de route.
