Dépistage précoce du diabète : Saihi insiste sur la généralisation du médecin référent

Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, a souligné la nécessité de généraliser le médecin traitant ou de référence dans toutes les wilayas pour un diagnostic précoce des maladies et pour protéger les citoyens avant que leur état de santé ne s’aggrave.
Le ministre, qui s’exprimait dans une allocution en marge de la célébration de la Journée mondiale du diabète, a insisté sur le rôle primordial du médecin référent dans le dépistage précoce des maladies, indiquant que cette mesure ouvrira la première porte qui protégera les citoyens avant que leur situation ne se compliquent et qu’ils n’aillent à l’hôpital.
Il appelle donc à reconsidérer la question du travail du médecin référent et à revoir le statut du médecin généraliste qui assure souvent cette fonction de médecin traitant.
« Si nous repensons au médecin référent, nous réussirons contre toutes les maladies », a-t-il dit. Le ministre a rappelé, dans ce cadre, l’expérience de son secteur avec les unités de dépistage et de suivi (UDS), où la prise en charge se faisait parallèlement avec l’hôpital, regrettant avoir ignoré cette étape extraordinaire qui a été fondée par les efforts du médecin généraliste.
« Nous avons mené une expérience que nous allons généraliser dans toutes les wilayas. Cette mesure protège les individus », a-t-il ajouté. Il a poursuivi qu’une campagne de vulgarisation des dispositions de la loi sanitaire portant sur le médecin référent permettra une prise en charge efficiente du patient.
Concernant la lutte contre le diabète, Abdelhak Saihi a confirmé que l’approche adoptée par le ministère s’articule principalement sur la prévention afin de « permettre aux diabétiques de bénéficier d’une sensibilisation constante pour comprendre leur cas et prendre soin de leur santé au quotidien, ce qui leur évitera les complications liées à la maladie ».
Il a également insisté sur l’importance du travail multisectoriel pour lutter contre le diabète, qui est devenu, selon le ministre, beaucoup plus un fléau social qu’un problème médical. « Il faudrait impliquer les autres secteurs tels que les ministères de l’Education, du Commerce, de l’Agriculture et de l’Environnement », a-t-il dit.
Il a souligné l’organisation d’ateliers au niveau de toutes les institutions hospitalières et a indiqué que les dépenses seraient prises en charge par les services hospitaliers.
Le ministre a révélé que la dernière statistique livrée par la tutelle fait part de près de 4 millions d’Algériens souffrant de diabète sur une population de 45 millions.
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