Chefs de partis et militants dialoguent à Alger : Pour un miracle libyen – Le Jeune Indépendant
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Nationale

Chefs de partis et militants dialoguent à Alger : Pour un miracle libyen

Chefs de partis et militants dialoguent à Alger : Pour un miracle libyen

Premier défi relevé hier à la résidence d’Etat Djenane El Mithak à Alger où la presse a été invitée à couvrir l’ouverture des travaux portant dialogue inclusif interlibyens.

Les représentants de différents partis politiques et des militants actifs de Libye sont venus entamer des discussions dans l’objectif d’instaurer un dialogue accompagné par les Nations unies et l’Algérie comme facilitateurs. C’est donc hier matin que des

Libyens engagés et représentatifs de courants politiques sont venus s’entretenir à Alger pour amorcer un processus de dialogue afin de sortir leur pays du chaos actuel. Il faut rappeler que l’Algérie, en concertation avec la communauté internationale, a mené une série de contacts « dans la discrétion », pour reprendre les termes de l’APS, dans le but d’aboutir à cette première séquence de pourparlers.

Le ministre des Affaires maghrébines et africaines algérien avait d’ailleurs annoncé cette rencontre au moment où la communauté internationale semblait ne plus croire à une solution politique susceptible de ramener le calme en Libye. Hier, Abdelkader Messahel était aux côtés de Bernadino Léon, le chef de la MANUL, le chef de la mission onusienne d’appui en Libye, pour la déclaration d’ouverture des travaux.

Le dialogue in extrémis

Tous deux ont insisté sur la démarche en expliquant que c’est aux Libyens de décider de leur feuille de route pour tracer les objectifs devant conduire à la paix civile en Libye.

En effet, l’entame d’un dialogue vient mettre peut-être un terme à cette cacophonie internationale qui a vu se développer des déclarations va-t-en guerre de pays persuadés- pourtant- qu’il n’y a pas de solution militaire à la crise libyenne.

L’Italie, l’Egypte et d’autres voix se sont exprimées dans le sens dangereux d’une intervention musclée heureusement contrée par d’autres puissances telles les Etats-Unis et la Grande-Bretagne qui ont continué à soutenir les efforts d’Alger en faveur d’un dialogue à l’occasion de visites officielles en Algérie.

Pour un cessez-le feu

Sans plus de précision, les intervenants ont confirmé la présence de plusieurs leaders de partis politiques influents en plus de militants actifs sur l’ensemble du territoire libyen. Bernadino Léon relevant que tous les participants condamnaient bien entendu le terrorisme et s’en démarquaient sans aucune ambigüité. Un rappel qui a suivi le souhait d’arriver le plus vite possible à un cessez-le-feu parce qu’il est compliqué de dialoguer dans un contexte de violences effroyables.

Le ministre délégué Abdelkader Messahel a pour sa part, déclaré que « l’Algérie n’a ménagé aucun effort pour accompagner les frères en Libye et œuvré à unifier les rangs et trouver une issue à la crise dans ce pays » en rappelant les « relations de voisinage, la lutte contre le colonialisme et une histoire commune » et qu’Alger « ne pouvait rester les bras croisés alors que les frères libyens en proie à la fitna traversent la plus dangereuse des étapes menaçant leur pays et leur unité ».

Les travaux ont donc commencé à huis clos en attendant d’autres points de presse pour un compte rendu de l’avancée des discussions.

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