Bouteflika, le boutefeu de tous les misogynes !
Le président Bouteflika ne s’est jamais départi de son engagement en faveur de la promotion et de l’émancipation des femmes, et ce depuis son investiture en 1999 à nos jours. Preuve en est, la nouvelle loi dont l’Assemblée populaire nationale (APN) a gratifié les femmes jeudi dernier, à la veille de la célébration de la Journée internationale de la femme.
Depuis son investiture à la présidence de la République en avril 1999, le chef de l’Etat n’a eu de cesse d’œuvrer au renforcement de l’arsenal juridique et réglementaire en faveur de la femme algérienne. Et comme de tradition, et à la veille du 8 mars 2015, l’arsenal juridique et judiciaire permettant de protéger la femme contre tous les abus a été renforcé.
L’APN a adopté, jeudi 5 mars 2015, le projet de loi amendant et complétant le code pénal portant de nouvelles procédures inhérentes à la protection de la femme contre toutes les formes de violence. Selon les observateurs avertis, le président Bouteflika a agi de manière graduelle sur le dossier sensible de la condition féminine, tout autant d’ailleurs que sur celui de l’extrémisme religieux.
Tout en affirmant, sans ambages, sa position favorable à l’égalité entre les hommes et les femmes en Algérie, le chef de l’Etat a eu à manœuvrer politiquement afin d’éviter les embûches que constituent certains archaïsmes mais aussi les entraves que ne cessent de créer les forces politiques d’un conservatisme de mauvais aloi.
Il convient de souligner que le premier magistrat, sans doute alerté par les forces d’inertie en présence, a inspiré le gouvernement pour la mise en place, dès 2004, d’une stratégie de lutte contre la violence à l’encontre des femmes.
C’est durant la même année aussi qu’a eu lieu le durcissement des dispositions du code pénal sur le harcèlement sur les lieux de travail. En 2007, on a assisté au début de l’exécution des recommandations de la commission de suivi et de mise en œuvre de la stratégie de lutte contre la violence à l’encontre des femmes.
Après avoir œuvré à réparer certaines injustices dont les femmes sont victimes en termes d’égalité d’accès au monde du travail par exemple, le chef de l’Etat s’est attaqué au volet politique des droits des femmes avec l’introduction d’un amendement à la loi électorale, à la veille des élections législatives et locales de 2012, et ce afin d’instituer un système de quota dans la représentation féminine aux assemblées élues (APN et APW).
Notons que la marge de manœuvre, souvent étroite, dont jouissait le chef de l’Etat à l’APN en raison du conservatisme étroit qui caractérisait certains soutiens au Président, s’est élargie avec la représentation féminine qui dépasse aujourd’hui les 33 % à l’hémicycle Zighout-Youcef.
Rappelons également qu’à l’occasion du 8 mars 2014, le président Bouteflika avait instruit le gouvernement d’engager une réflexion en vue de la création d’un fonds destiné aux femmes divorcées ayant la garde des enfants mineurs.
« Le code de la famille, amendé en 2005, a permis d’introduire davantage d’égalité entre les conjoints, une meilleure protection des enfants mineurs et plus de cohésion familiale.
Néanmoins, il reste perfectible sur certains aspects matériels, comme les difficultés rencontrées par certaines mères divorcées ayant obtenu la garde des enfants mineurs pour le recouvrement de la pension alimentaire destinée à assurer l’entretien de ces enfants », a dit le président de la République.