Bensalah : «L’Algérie tout entière déplore ce crime»
Le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, a affirmé avant-hier à Alger que l’assassinat du ressortissant français, Hervé-Pierre Gourdel, n’affectera en rien l’orientation de l’Etat algérien ni de ceux qui s’investissent en faveur de la stabilité du combat contre le terrorisme.
« Le monde se mobilise pour condamner ce meurtre et combattre de tels crimes où qu’ils se produisent », a déclaré le président du Conseil de la nation lors d’une séance consacrée aux questions orales. « L’Etat algérien punira les criminels où qu’ils se trouvent », a-t-il ajouté.
Il a assuré que l’Algérie tout entière déplore ce crime contre le ressortissant français. Le président de la chambre haute du Parlement, qui a adressé ses condoléances à la famille de la victime, a appelé à la vigilance pour « empêcher que de tels actes abjects ne se reproduisent ».
Il a enfin appelé les citoyens à coopérer avec les autorités sécuritaires car, a-t-il dit, « la stabilité et la sécurité sont l’affaire de tous et ne concernent pas seulement les forces de sécurité et l’armée ». De son côté, le ministre de l’Intérieur et des collectivités locales, Tayeb Belaïz, a réaffirmé la « détermination » du gouvernement algérien à poursuivre le combat contre le terrorisme sous toutes ses formes.
« L’Algérie réaffirme sa détermination à poursuivre le combat contre le terrorisme sous toutes ses formes et à œuvrer sans relâche pour l’éradication de ce fléau », a-t-il déclaré lors de cette séance plénière du Conseil de la nation. Après avoir présenté les condoléances de l’Etat algérien à la famille de la victime et au gouvernement français suite à l’assassinat « lâche et odieux » du ressortissant français, le ministre a déclaré que le gouvernement algérien avait appris avec « une profonde tristesse » cet assassinat.
Il a également qualifié le groupe terroriste, auteur de cet acte, de « criminel et sanguinaire », soulignant que le gouvernement algérien n’avait ménagé aucun effort, dès les premiers instants de l’enlèvement, en mobilisant tous les moyens nécessaires.
En marge de la séance, M. Belaïz a rappelé les efforts de l’Algérie depuis les années 1990 dans la lutte contre le terrorisme.
« Le peuple algérien connaît mieux que quiconque l’horreur et la barbarie du terrorisme qui a frappé notre pays dans sa chair à cette époque-là », a-t-il dit, rappelant que l’Algérie n’a eu de cesse de prévenir que le terrorisme, qui est un phénomène sans foi ni loi et ne connaissant pas de frontières, allait toucher le monde entier.
« Aucune nation ne prétend être à l’abri de ce fléau quelle que soit sa force », a-t-il insisté en appelant tous les pays à s’entraider et à conjuguer leurs efforts pour combattre le fléau mondial.