Avoir de bonnes relations de voisinage réduirait le risque de faire une crise cardiaque – Le Jeune Indépendant
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Lifestyle Santé

Avoir de bonnes relations de voisinage réduirait le risque de faire une crise cardiaque

Avoir de bonnes relations  de voisinage réduirait le risque  de faire une crise cardiaque

Une étude américaine publiée mardi estime qu’avoir de bonnes relations de voisinage et vivre dans une ambiance de cohésion sociale pourraient réduire le risque de faire une crise cardiaque.

Alors que des études ont déjà montré que le bruit, la pollution ou la densité des restaurants fast food dans un quartier donné pouvaient avoir un impact négatif sur la santé cardiovasculaire, une équipe de chercheurs dirigée par Eric Kim, de l’Université du Michigan, s’est intéressée à ce qui pourrait avoir un effet protecteur au niveau des relations interpersonnelles.

L’étude a été publiée dans la revue Journal of Epidemiology and Community Health, qui dépend du groupe British Medical Journal (BMJ). Pendant quatre ans, les chercheurs ont étudié plus de 5.000 adultes âgés en moyenne de 70 ans (dont deux tiers de femmes) et qui n’avaient pas de problème cardiaque connu au début de l’étude. Ces derniers ont été invités à évaluer, sur une échelle de 7 points, leur sentiment d’appartenance à la communauté, l’existence de voisins susceptibles de les aider en cas de problèmes ou encore leur confiance dans la majorité des habitants du quartier.

Les chercheurs leur ont également demandé s’ils trouvaient ces derniers amicaux. En analysant les 148 décès intervenus à la suite de crises cardiaques pendant la durée de l’étude, ils ont montré que les personnes ayant le score le plus élevé sur l’échelle de 7 avaient un risque de crise cardiaque réduit de 67% par rapport à ceux ayant déclaré le score le plus faible. Pour M. Kim, il s’agit d’une réduction « significative » et « à peu près comparable à celle pouvant être observée « entre un fumeur et un non fumeur ».

Le résultat a été obtenu en tenant compte des principaux facteurs de risque des maladies cardiovasculaires comme l’âge, le sexe, le statut marital, le mode de vie, le poids ou encore des problèmes de santé comme le diabète et l’hypertension artérielle. Les chercheurs reconnaissent toutefois que d’autres facteurs de risques comme l’histoire cardiovasculaire familiale n’étaient pas connus et soulignent qu’il s’agit seulement d’une étude observationnelle ne permettant pas de tirer des « conclusions définitives » sur le sujet. Mais ils notent l’importance d’un « environnement social de voisinage en dehors de la famille et des amis », estimant qu’il est susceptible d’entraîner des comportements bénéfiques, comme la pratique d’une activité physique par exemple.

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