Sans réelles solutions face aux « Aigles de Carthage » (1-1) : Les Fennecs concèdent le nul au terme d’un match électrique
L’Équipe nationale d’Algérie a concédé le nul (1-1) mardi soir, devant son public à Annaba, lors d’un match à interrogations face à une rugueuse et très appliquée sélection de Tunisie. Bousculés, les « Verts » n’ont pas trouvé de solutions face à leur rival et s’en sortent finalement sans dégâts avant de partir en vacances.
Le très « amical » derby entre l’Algérie et la Tunisie n’a finalement pas connu de vainqueur en séparant sur un résultat nul posant bien des questions du côté staff technique des Fennecs. Les deux équipes se sont affrontées dans un rendez-vous maghrébin encore une fois très tendu, les deux sélections se rendant coup pour coup, souvent dans la limite de la correction. Un match pour le prestige et chargé d’émotions connaissant la rivalité, comme cela est souvent le cas, le cachet particulier des confrontations entre ces deux sélections voisines se connaissant sur le bout des doigts.
Le coup d’envoi à peine donné, atmosphère électrique aidant, les deux équipes vont montrer de la détermination, beaucoup même pour le contrôle de la partie. Cela donner une première période marquée par un jeu peu spectaculaire et pas agréable à suivre. Côté algérien, les Verts ont du mal à se créer des occasions franches, le rythme du jeu plutôt lent n’aidant pas Mahrez et ses camarades à prendre le dessus.
Un onze national faisant du surplace, peu aidé par les espaces offerts par une défense débordée surtout sur le flanc gauche d’Ahmed Touba. En conséquence, le premier but tunisien ne s’est pas fait attendre très longtemps : un centre venu sur corner et bien exécuté, et l’opportuniste Montassar Talbi qui ne se fait prier pour profiter d’une occasion l’occasion parfaite de faire trembler (13e) les filets de Moustapha Zeghba en plaçant un joli coup de casque que Ramiz Zerrouki, pourtant sur la ligne de but, tentera tant bien que mal, plutôt mal que bien, d’annihiler. A un milieu de terrain assez mou, dont la contreperformance de Zerrouki, qui a laissé l’image d’une équipe algérienne en difficulté, voire débordée tactiquement, on ajoutera une attaque lente et sans impact notable et qui se suffira d’une petite réalisation sur penalty.
Un tir au but heureusement réussi (38e) avec brio de la part de Riyad Mahrez mais que les joueurs Tunisiens contesteront longtemps, exprimant leur mécontentement quant à la manière avec laquelle il a été conclu. Une controverse que l’arbitre mauritanien de la rencontre, impassible, saura avec doigté tuer dans l’œuf en le validant après que certains éléments des Aigles de Carthage aient affirmé que le Numéro 7 algérien avait touché le ballon à deux reprises lors de la frappe.
L’ailier droit de Manchester City devient ainsi le meilleur contributeur de l’équipe nationale ex-aequo avec Islam Slimani avec 60 contributions. En deuxième période, le sélectionneur Djamel Belmadi insufflera du sang neuf au groupe en apportant quelques modifications à sa composition avec l’intégration du duo Houssem Aouar -Amoura, ce qui a permis à l’équipe de retrouver un certain équilibre en attaque. Ce changement aura également eu un impact sur le style de jeu, avec des actions offensives plus fréquentes, orchestrées, à la création, par l’ex-vedette de l’Olympique lyonnais, avec l’appui de Mahrez. Malgré un regain de vitalité et une certaine confiance, tous les efforts, malgré deux belles occasions de changer le cours de la rencontre, s’avéreront vains.
Les Fennecs pouvaient ainsi partir en vacances après une saison très chargée et sans la moindre défaite mais concèdent le nul à domicile dans un stade à plein craquer. Plus de 60 000 inconditionnels auxquels ils donnent rendez-vous pour septembre prochain et la clôture des qualifications pour la CAN de Côte d’Ivoire en janvier 2014 contre la Tanzanie et une nouvelle date-Fifa avec probablement un autre « derby » chaud contre l’Egypte au menu.
