Zoom sur les 16 de Ligue 1

Le championnat professionnel de Ligue 1 Mobilis reprendra ses droits dès ce samedi. 16 équipes, dont trois nouveaux promus, l’USMBA, l’ASMO et le NAHD, seront au rendez-vous de l’ouverture officielle de la compétition pour l’exercice 2014/2015.
Des objectifs et des ambitions partagés
Les 16 clubs de l’élite appelés à disputer les trente matches de la nouvelle saison n’auront pas les mêmes ambitions et les mêmes objectifs, ces derniers étant dictés par des paramètres différents, dont les moyens financiers – ce problème est récurrent chez la majorité de nos clubs la qualité de l’effectif, la préparation d’avant saison et parfois même la notoriété.
Généralement, à chaque début de nouvel exercice, quelques grosses écuries de notre championnat à l’image de l’USMA, de l’ESS, de la JSK et du MCA affichent leurs ambitions de jouer les premiers rôles pour préserver leur statut de club nanti alors que d’autres formations déclarent qu’elles auront leur mot à dire mais ne se fixe d’objectif pour ne pas subir la grogne des supporters, en cas d’échec. Ainsi, le CRBCRB Le Chabab Riadhi Belouizdad plus couramment abrégé en Chabab Belouizdad ou encore CRB, est un club de football algérien basé dans le quartier de Belouizdad à Alger, est fondé le 15 juillet 1962., le MCO, l’ASO, le CSC… se présenteront dans la peau d’outsiders.
Enfin, ceux qui se contentent du minimum, à savoir jouer le maintien tout en évitant de dévoiler leurs véritables cartes. Les exemples de la JSS et du RCA, lors de leur apparition pour la première fois dans l’histoire parmi l’élite, sont assez révélateur. Et dans la foulée des équipes comme le MOB et le RCA, les nouveaux promus feront partie de ce cas de figure. Au fil des journées, les choses seront plus claires s’agissant des prétentions des uns et des autres et si l’ordre hiérarchique a été respecté.
Stages à l’étranger : le leitmotiv des clubs
S’il y a un point vers lequel les clubs professionnels convergent, c’est bien la programmation des stages de préparation d’inter saison à l’étranger car, par enchantement, le problème d’argent, de surcroît celui de la devise, ne se pose guère. Cette saison tous les clubs professionnels, y compris l’USMH qui, d’habitude, se préparait en Algérie ont effectué leur regroupement à l’étranger, à l’image de la JSK (France), MCA, de l’USMA (Turquie) et la JSS (Espagne) ainsi que de la majorité des clubs qui ont rallié la Tunisie. Il semble que ces choix soient dictés par les commodités offertes par ces centres pour une bonne préparation. Tous témoignent la réussite du stage, et pourtant, des équipes ont connu quelques désagréments.
5 sur 16
En ce qui concerne la stabilité des entraîneurs, il faut bien l’avouer on n’a pas encore la culture du club professionnel. Un bilan guère reluisant car sur le plan comptable, cinq entraîneurs sur les seize de la Ligue 1 ont échappé au fameux siège éjectable durant cette inter saison. En somme, moins du tiers des coaches ont gagné la confiance de leurs présidents respectifs. Il s’agit de l’USMA, l’ASO, l’ESS, le MOB et la JSS, laquelle était sur le point de se séparer de son entraîneur Alain Michel. Le moins que l’on puisse dire est que la « longévité » d’un entraîneur à la tête d’un club ne dépend jamais d’un acte mûrement réfléchi mais plutôt de l’humeur de son président. D’ailleurs, en matière de recrutement de joueurs dans un vrai club professionnel proprement dit, c’est la commission technique, en concertation avec l’entraîneur, que élabore le plan de recrutement. Or, chez nous, ce sont les présidents qui recrutent avant même d’engager un entraîneur.
Le recrutement : la grande purge
A l’exception de l’USMA, qui depuis deux ans a choisi la stabilité de son effectif tout en effectuant un recrutement sélectif, les autres formations ont procédé à un remaniement considérable dans la composante de l’équipe sur décision unilatérale du président. Ainsi, l’entraîneur fraîchement installé, auquel on exige des objectifs alors qu’il n’a pas été impliqué dans l’opération de recrutement, aura du pain sur la planche pour dégager son onze et travailler la cohésion et les automatismes. Ceci nécessite beaucoup de temps, ce qui pourrait influer négativement sur les performances de l’équipe, voire sur les objectifs arrêtés.
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