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Nationale

Zerouati plaide à Ghardaïa pour une charte de l’environnement

Zerouati plaide à Ghardaïa pour une charte de l’environnement

Le message ministériel aux participants à la rencontre de la ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, Fatima-Zohra Zerouati avec la société civile de Ghardaïa, conforte la vision stratégique de l’Algérie pour le développement des énergies renouvelables.

La ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, Fatima-Zohra Zerouati, a effectué avant-hier une visite d’inspection et de travail à la wilaya de Ghardaïa. Plusieurs secteurs dépendant de son ministère ont été visités à travers quelques localités.

Ainsi, la wilaya dispose de gisements importants en énergies renouvelables notamment pour le solaire, et a suscité une réflexion profonde de la ministre sur ce secteur d’avenir, et initié des projets de nature à atténuer sa dépendance énergétique. L’unité de recherche appliquée en énergies renouvelables (URAER) est l’un de ces projets hautement stratégiques.

Sa réalisation est inscrite dans le Plan solaire national, qui prévoit le déploiement d’une capacité de production d’énergie solaire de 2 000 MW d’ici 2020, et devrait éviter l’émission de 240 000 tonnes de C02.Selon la ministre, son potentiel solaire étant de 360 jours/an, Ghardaïa dispose d’un programme ambitieux de production d’énergie solaire.

De tels projets porteurs, dira-t-elle, donneront une réponse aux défis que relève l’Algérie qui ne dispose pas de ressources d’énergie fossile, avec un engagement particulier quant à la nécessité de préserver l’environnement.

Le message ministériel n’a d’ailleurs pas manqué de rappeler cette nécessité impérieuse, soulignant l’engagement de notre pays dans le processus de développement durable, qui est indissociable du développement humain.

Lors d’un point de presse, Madame Zerouati n’a pas manqué d’évoquer à cet égard l’élaboration de la Charte nationale de l’environnement et du développement durable, ayant vocation de favoriser l’appropriation collective de la culture environnementale et sa traduction concrète dans le comportement des individus et des groupes avec, en parallèle, le souci constant d’améliorer la gouvernance environnementale.

Et puisque l’Algérie fait partie intégrante d’un espace géographique qu’elle partage avec ses voisins de la Méditerranée, de l’Afrique, voire de l’Europe, le message ministériel inscrit la démarche du pays dans une approche qui tient compte de cette donne.

En adoptant les énergies renouvelables, Ghardaïa, a souligné la ministre, vise à terme la réalisation d’un développement intégré du secteur énergétique et l’utilisation efficace des ressources pour le développement de l’agriculture, voire pour l’éclairage public, de sorte à assurer la sécurité énergétique de la région et à garantir un vrai développement durable.

Cela permettra notamment à la région de réaliser son objectif énergétique dans des conditions optimales, en se prévalant des avantages que présente le développement de ce type d’énergie dans cette partie du Sud.

En effet, ajoute-t-elle, la possibilité dont dispose cette région en termes de qualité et de quantité des ressources et de disponibilité d’infrastructures foncières, électriques et hydrauliques, est de nature à favoriser une meilleure productivité d’énergie électrique à revenus bénéfiques, et à la bonne contribution de ces énergies renouvelables à la satisfaction totale des besoins en énergie, à la protection de l’environnement et au développement durable au sein de la wilaya de Ghardaïa.

Cependant chaque citoyen, dira Fatima-Zohra Zerouati, doit être aussi porteur d’un minimum de civisme de manière à contribuer à la préservation et à l’amélioration de l’environnement et, le cas échéant, contribuer à la réparation des dommages qu’il aura causé.

Par ailleurs, les pouvoirs publics sont, à leur tour, tenus d’appliquer le principe de précaution et de promouvoir un développement durable, et soient plus que jamais determinés à respecter les principes fondamentaux de la préservation de l’environnement et l’élévation au rang constitutionnel de principes à finalité environnementale (prévention, précaution, responsabilité), permettant de donner une assise juridique à certains instruments nécessaires à la politique nationale en matière d’environnement.



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