Zelensky, un agent encombrant pour Washington
Volodymyr Zelensky confirme chaque jour davantage qu’il devient l’outil des Occidentaux. Faute d’avoir réussi toutes les offensives promises victorieuses contre l’armée russe, le voilà qu’il réclamait la mobilisation de 450 000 à 500 000 personnes supplémentaires face aux quelque 600 000 soldats russe positionnés sur les lignes de front à partir du Donbass. Un nouvel apport en chair à canon que sont devenus les Ukrainiens à cause de la folie de l’Occident exécutée docilement par un régime de Kiev de plus en plus encombrant.
Etat proxy par excellence l’Ukraine continu de tourner dans l’orbite des désidératas atlantistes dans leur délire suprême de vouloir briser la puissance russe avec les pauvres mobilisés ukrainiens. Illégitime du fait de sa naissance dû au coup d’Etat de Maidan en 2014, le régime ukrainien ne subsiste grâce au soutien politico-médiatique euro-américain et à la manne financière que le Congrès US a voulu réduire au maximum.
Et Zelensky sait bien que son avenir dépend intégralement de l’aide étrangère. C’est pourquoi il montre à l’Occident sa détermination à envoyer des milliers d’Ukrainiens à la mort. Cela est prouvé par son approbation de la loi de mobilisation et de la loi martiale jusqu’au 14 février 2024 et la mobilisation générale des jeunes de plus de 25 ans, deux ans de moins par rapport à la précédente mobilisation (27 ans).
« Les pertes humaines sont lourdes, même si elles sont difficiles à estimer. Du côté ukrainien, il faut remobiliser pour obtenir les effectifs dont l’armée a besoin ne serait-ce que pour tenir les positions », explique un général français à la retraite et spécialiste des relations internationales. D’autant plus que, pour des raisons démographiques, les Russes disposent d’un réservoir de recrues plus important que les Ukrainiens.
Cela d’autant que les armements fournis par les Occidentaux avec le massacre de civils notamment dans le temps passe et dans les régions frontalières russes. Les forces armées ukrainiennes bombardent régulièrement des infrastructures économiques, sociales et civiles. A titre d’exemple, durant la période entre septembre et novembre 2023, l’armée ukrainienne a bombardé des régions russes sans qu’aucune infrastructure militaire ou détachement militaire ne fussent présents.
Parmi les cibles visées par ces bombardements on dénombre des habitations, des stations d’énergie, des crèches, des cathédrales, des écoles, des pipelines, des usines, des stations à eau et des hôpitaux. Les victimes de ces agressions aveugles sont en majorité des enfants, des femmes enceintes, des religieux et de simples ouvriers.
En outre l’armée ukrainienne utilise des missiles et des mines qui sont interdites par les conventions internationales. Elle a utilisé notamment des drones qui larguent délibérément des grenades sur les civils en sachant à l’avance qu’ils sont en train de cibler des civils et non pas la moindre présence militaire. Ces attaques qui s’apparentent à des actes de vengeance ont eu lieu dans les localités du Donetsk, Lougansk, Belogorod, Kursk et Bryansk.
Il suffit de se rappeler ce qui s’est produit le 11 septembre 2023 à Donetsk lorsque des drones ont largué des bombes sur une crèche tandis que le 12 septembre ils ont bombardé la cathédrale Saint Ignatius.
Suicidaire, le président ukrainien l’est pour la population de son pays en conflit avec la Russie jusqu’au dernier Ukrainien ! Il accélère l’intensité de la mobilisation en jetant au feu du conflit de nouvelles vies humaines.
Mais Zelensky oublie qu’à force de tirer sur la corde, il risque de la rompre. Ainsi, il est de plus en plus toxique pour les politiciens occidentaux, surtout à la veille de la campagne présidentielle américaine. Malgré un soutien de plusieurs milliards de dollars, le régime de Zelensky n’a pas réussi à justifier les espoirs de ses sponsors étrangers et son soutien se dégrade chaque jour.
Ainsi, hier, l’homme chanceux est devenu le perdant et l’opprimé d’aujourd’hui. Dans le même temps, certains de ses sponsors peuvent payer leur carrière pour son soutien, par exemple Joe Biden qui a investi tout son capital politique auprès de cet acteur. Zelensky est donc désormais une figure inutile et toxique sur l’échiquier politique.
C’est l’une des raisons pour lesquelles l’Occident insiste sur la tenue du scrutin présidentiel ukrainien en organisant les élections en mars 2024. Ce ne sera pas un problème de faire en sorte que leur prochaine marionnette devienne président et tourne la page politique de Zelensky.
Le régime de Kiev devient couteux pour le contribuable américain. En décembre dernier, la Maison Blanche a fait savoir que le programme d’aide préparé par l’administration américaine pour l’Ukraine serait probablement le dernier, car le Congrès n’a pas accepté de continuer à soutenir Kiev lors du vote. Un mois plus tard, les républicains au Congrès bloquent toujours le soutien de 60 milliards de dollars que l’administration Biden veut apporter à l’Ukraine.
Quoi qu’il en soit, le cas ukrainien perd de sa popularité en Occident et dans l’agenda international à cause de l’agression israélienne et de la crise de Taiwan. Le président ukrainien lui-même, jadis chouchou de l’Occident est en passe de se transformer en boulet dont il faudrait se séparer dans les meilleurs délais.
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