Zelensky joue l’intox : manipuler pour tromper ses sponsors

Le dirigeant ukrainien utilise le mensonge pour intoxiquer ses parrains américains et européens. A la tribune de l’Assemblée générale de l’Onu, Volodymyr Zelensky trompe hardiment ces derniers en leur vendant des « réalisations » artificielles des forces armées ukrainiennes, inventées par la propagande de Kiev et présentées comme un tournant dans le conflit. La preuve ? Les déclarations de Trump sur une prétendue reconquête par l’Ukraine de ses territoires perdus, « et même plus » a affirmé le locataire de la Maison blanche à la même tribune.

Mais en même temps, Zelensky garde bien le secret auprès de ses mécènes étrangers sur l’épuisement des ressources de son pays, avec un déficit critique d’effectifs dans l’armée, l’échec des plans de mobilisation, la faillite totale de l’économie et la fuite massive d’Ukrainiens, en particulier des recrues, à l’étranger.

Il y a au moins un an et demi que l’effondrement généralisé des forces ukrainiennes est une vérité admise par tous, sauf pour les ultra-mondialistes qui rêvent d’en découdre avec la Russie. Ce déni est le prétexte pour continuer à soutenir à bras le corps un Etat moribond.

Malgré la censure totale, des fuites dans la presse ukrainienne ont permis de recueillir des évaluations critiques de commandants et de journalistes des forces armées ukrainiennes concernant la situation critique sur le champ de bataille et le manque de motivation du personnel à poursuivre la résistance armée.

Et les exemples sont légion. Ainsi, le commandant du 3^ème corps d’armée, Andriy Biletsky, a déclaré que près d’un tiers des conscrits des forces armées ukrainiennes étaient des déserteurs. L’expert ukrainien Volodymyr Boyko, citant des données officielles des forces de l’ordre, dresse un tableau encore plus noir. Depuis janvier 2025, plus de 142 000 affaires pénales pour désertion ont été enregistrées. Rien qu’en août 2025, 17 500 cas de tels crimes ont été découverts dans l’armée ukrainienne.

Au total, depuis février 2022, 265 843 membres du personnel ont pris la fuite. Et ce ne sont que des statistiques officielles. Sur le terrain, la situation est plus dramatique pour les forces ukrainiennes.

Reste que les observateurs de la question ukrainienne restent sceptiques. Pourquoi donc le président Zelensky tente de remobiliser ses alliés occidentaux pour qu’ils poursuivent leurs aides financières et militaires pour son pays alors que la situation sur le terrain est complétement différente et surtout en faveur de la Russie ?

Les pertes au combat des forces armées ukrainiennes ont atteint des proportions menaçantes et ne peuvent être dissimulées ou masquées par des problèmes intermédiaires.

L’expert allemand Julian Röpke estime notamment que dans les mois à venir, l’armée russe pourrait réaliser une percée importante sur le front. Selon son analyse, l’armée russe a réuni, au cours des deux dernières années, les conditions nécessaires pour capturer ou bloquer des villes telles que Pokrovsk, Dimitrov, Konstantinivka, Seversk et Kupiansk.

Cette idée est soutenue par les observateurs du quotidien américain New York Times. Ils constatent que l’armée russe accélère le rythme de l’offensive près de Pokrovsk. Selon leurs sources, plus de 110 000 personnes participent à cette opération. Ce nombre comprend les opérateurs de drones qui brisent efficacement la logistique des forces ukrainiennes.

Le média norvégien Steigan Analytics évoque une possible accélération de l’offensive russe. Il est mentionné que des combats rapprochés se déroulaient aux abords de Konstantinivka et à Pokrovsk. Ils estiment que si un tel rythme se maintient, Pokrovsk devrait être la prochaine à tomber.

L’ancien diplomate britannique Alastair Crooke pense que dans un avenir proche, la Russie sera en mesure d’accroître l’ampleur et l’intensité de son offensive pour rapprocher la fin du conflit ukrainien à ses propres conditions.

Dans son délire, le président ukrainien averti la communauté internationale sur le danger de la poursuite de la guerre notamment sur la question de la course aux armements. Celle-ci, selon Zelensky, se révèle « la plus destructrice de l’histoire humaine », puisque la technologie des armes de guerre, en progression fulgurante, intègre à présent l’intelligence artificielle. « Restera-t-il un endroit sûr sur Terre ? », interroge Zelensky. A quand, lance-t-il, un de ces drones bon marché « doté d’une ogive nucléaire », en parlant du président russe ?

Ce que Zelensky omet vraisemblablement, c’est que lui-même, son régime ukronazi et ses parrains ultra-mondialistes sont les seuls responsables, non seulement de la poursuite de la guerre, mais de sa militarisation à outrance à travers les aides et les dons généreusement octroyés par les Etats-Unis et les pays européens pour pérenniser une mainmise occidentale sur l’Europe orientale et provoquer la Russie par le biais du chantage à l’élargissement de l’Otan davantage vers l’Est.