Ukraine: Quand la centrale nucléaire de Zaporojié devient un enjeu mondial

Le président ukrainien et ses sponsors anglo-saxons jouent avec le feu, le feu nucléaire ! En focalisant les tirs sur la centrale de Zaporojié, ils tentent de provoquer une catastrophe d’une ampleur inégalée, et cerise sur le gâteau, accuser Moscou de l’avoir fait.
Les spins doctors atlantistes tentent de rééditer le scénario syrien de 2013 et 2016, soit faire le sale boulot et faire porter le chapeau à l’ennemi à abattre. Ce dimanche, le président syrien, ce lundi, le président russe. Et avec leur maitrise sur les médias mainstream, ces apprentis sorciers de l’apocalypse n’ont pas beaucoup de mal à faire passer la pilule, si ce n’est la résistance des médias alternatifs qui contrent cette propagande de guerre russophobe.
Ainsi, en vierge effarouchée, le président Volodymyr Zelensky a pressé l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) d’envoyer au plus vite une mission à la centrale nucléaire de Zaporojié, rebranchée vendredi sur le réseau électrique après une coupure totale la veille imputée aux Russes.
Toujours dans la mise en scène, le chef de l’Etat ukrainien, tente de «rassurer» ses compatriotes mais souffle le chaud et le froid en usant et abusant de la désinformation. «Nos scientifiques, tous les spécialistes du secteur de l’énergie réussissent à préserver la centrale nucléaire de Zaporojié du scénario du pire vers lequel poussent en permanence les forces russes», a déclaré Zelensky dans son message vidéo quotidien, notant que la centrale avait été reconnectée au réseau.
Jouant aux éternelles victimes, Zelensky exhorte l’AIEA à entrer en action. «Je veux souligner que la situation reste très risquée et dangereuse», a-t-il ajouté. « C’est pourquoi il est si important que la mission de l’AIEA arrive à la centrale aussi tôt que possible et aide à la maintenir sous contrôle ukrainien», a-t-il prévenu.
Récupérer la centrale nucléaire la plus importante d’Europe au risque de provoquer un cataclysme semble être l’objectif de Zelensky et de ses maitres. Sinon, comment expliquer le fait que le complexe, déjà sous contrôle russe soit bombardé, selon la propagande atlantiste, par les forces russes ? Les maitres atlantistes de Zelensky ont échafaudé un plan consistant à mettre en avant les miliciens néonazis des bataillons Azov et Secteur droit ainsi que les brigades internationales venus combattre les Russes et laisser l’armée ukrainienne dernière les lignes.
C’est ainsi suite aux bombardements sur les abords de la centrale, cette dernière a été brièvement déconnectée du réseau ce 25 août. L’administration de la ville d’Energodar, où se situe la centrale, a mis en cause les frappes de Kiev, qui dénonce de son côté la responsabilité de la Russie dans ce nouvel incident.
Alexandre Volga, chef de l’administration militaire et civile d’Energodar, a ainsi fait savoir que les «bombardements massifs par les forces armées ukrainiennes» avaient provoqué un «incendie massif» dans le champ et les sous-bois aux alentours. «Cela a entraîné un court-circuit dans le réseau. Les performances du réseau électrique ont considérablement diminué. En même temps, les systèmes de sécurité de la centrale nucléaire de Zaporojié se sont déclenchés», a-t-il poursuivi, précisant qu’une reconnexion avait ensuite été effectuée et des travaux entamés pour «restaurer l’alimentation en électricité».
Selon le ministère russe de la Défense, la centrale de Zaporojié a été bombardée deux fois au cours des dernières 24 heures par des militants ukrainiens avec des canons d’artillerie de gros calibre. «L’armée ukrainienne a poursuivi ses frappes contre la centrale nucléaire de Zaporojié et la ville d’Energodar. En 24 heures, elle a sept fois attaqué l’installation au moyen d’armes lourdes situées sur la rive opposée du réservoir de Kakhovka. Les forces russes ont riposté, dominant le feu ennemi», a précisé la défense russe.
L’ancien président russe, Dmitri Medvedev a déclaré dans un entretien à un média français que «l’opération militaire spéciale en Ukraine est menée pour que la troisième guerre mondiale n’ait pas lieu». Pour l’actuel vice-président du Conseil de sécurité de Russie, Moscou aurait pu achever son opération en Ukraine plus vite si elle avait choisi «un scénario dur», qui aurait entraîné «la destruction totale des infrastructures et des organes de pouvoir».
La différence est désormais claire entre ceux qui jouent aux pyromanes, quitte à embraser le monde afin de réaliser leurs objectifs de puissance impériale, et ceux qui, au contraire, tentent de désamorcer les mines lâchées par les premiers. L’histoire retiendra les noms des pantins et de leurs marionnettistes, de même qu’elle retiendra les noms de ceux qui se sont opposés aux mensonges atlantistes.
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