Youcef Yousfi placé en détention provisoire – Le Jeune Indépendant
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Nationale

Youcef Yousfi placé en détention provisoire

Youcef Yousfi placé en détention provisoire

Trois jours après sa mise sous contrôle judiciaire et convoqué ce dimanche pour être entendu dans le cadre d’une affaire liée à la corruption, l’ex-ministre de l’Industrie Youcef Yousfi a été placé en détention provisoire par le conseiller instructeur de la Cour suprême à l’établissement pénitentiaire d’El Harrach.

Le magistrat rapporteur a jugé que les preuves légales et matérielles relatives à la culpabilité de l’ancien premier responsable du secteur de l’industrie dans le dossier de l’homme d’affaires Tahkout Mahieddine sont formelles.

Il a été confronté à des preuves tangibles, notamment les déclarations de l’ex-Premier ministre Ahmed Ouyahia, incarcéré à la prison d’El Harrach, et de l’homme d’affaires Tahkout Mahieddine, placé lui aussi dans la même prison en détention provisoire.

L’inculpé a été auditionné sur plusieurs accusations portées à son encontre au cours de l’enquête préliminaire menée par la police judiciaire de la Gendarmerie nationale de Bab Ejedid. Il s’agit de « privilèges indus accordés à autrui, dans le cadre de la signature de contrats publics, dilapidation de deniers publics et mauvais usage volontaire de la fonction et corruption ».

Youcef Yousfi avait été placé, rappelons-le, sous contrôle judiciaire dans le cadre de l’enquête sur le patron du groupe ETRHB, Ali Haddad.

Il rejoint ainsi les ex-ministres incarcérés à la prison d’El Harrach depuis quelques temps : Amara Benyounès, Djamel Ould Abbès, Saïd Barkat et les deux ex-Premiers ministres Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal.

L’ex-ministre de l’Énergie et des Mines a occupé plusieurs postes de responsabilité dans plusieurs gouvernements depuis 1997. Le nouveau locataire de la prison d’El Harrach était ministre de l’Énergie, ministre des Affaires étrangères et ministre délégué auprès du chef du gouvernement. Il a été Premier ministre par intérim du 13 mars au 29 avril 2014, succédant ainsi à son compagnon de prison Abdelmalek Sellal. Le 17 août 2017, il avait été nommé ministre de l’Industrie et des Mines.

Le magistrat rapporteur de la Cour suprême a par ailleurs décidé de placer sous contrôle judiciaire Amar Tou, Karim Djoudi et Abdelghani Zaâlane, respectivement ex-ministre des Transports, ministre actuel des Finances et ex-ministre des Travaux publics.

Ils sont poursuivis pour trafic d’influence, mauvais usage de la fonction à des fins personnelles et corruption, détournement et dilapidation de deniers publics et conclusion de marchés publics de manière illégale.

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