Youcef Azzouza, nouveau DG de l’Office du Hadj
Le nouveau Directeur général de l’Office national du Hadj et de la Omra (ONHO), Youcef Azzouza a été installé mercredi dans ses fonctions en remplacement de Cheikh Berbara, a indiqué hier un communiqué du ministère des Affaires religieuses et des Wakfs.
La cérémonie d’installation s’est déroulée sous la supervision du ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aissa, en présence de membres du Conseil d’administration de l’ONHO, précise la même source.
M. Youcef Azzouza avait occupé, pendant près d’une vingtaine d’années, le poste de Directeur de wilaya des Affaires religieuses et des Wakfs dans nombre de wilayas. Barbara a été limogé en décembre dernier pour mauvaise gestion de la campagne du Hadj 2014.
Barbara était tenu responsable d’énormes lacunes au cours du Hadj, qui ont perturbé les pèlerins. Le ministre des Affaires religieuses Mohamed Baba Aïssa, a transmis un rapport détaillé à la présidence dans lequel sont consignées les erreurs commises par la délégation algérienne ainsi que les griefs retenus par les pèlerins contre l’office.
Dans une lettre rendue publique, Barbara affirmait qu’il n’a pas été limogé, mais qu’il a démissionné de son poste en raison des obstacles auxquels il fait face depuis sa nomination à la tête de l’office en 2009. Il a accusé le ministère de lui « mettre des bâtons dans les roues « . Mais depuis, le hadj ne cesse de se dérouler dans de mauvaises conditions.
Le bras de fer entre l’office en charge du Hadj, dirigé par Cheikh Barbara, et le ministère des Affaires religieuses a toujours pesé sur les campagnes de Hadj. Chaque partie voulait avoir le monopole sur la gestion de la campagne du pèlerinage. Résultat : des centaines de pèlerins se retrouvent livrés à eux-mêmes à la Mecque et à Médine.
Certains n’ont même pas trouvé d’endroit où dormir, alors que d’autres ont souffert d’une prise en charge médicale défaillante. Le gouvernement multipliait depuis cinq ans les enquêtes sur l’organisation du Hadj pour situer la responsabilité des uns et des autres, sans pour autant résoudre ce problème récurrent ou prendre des sanctions contre les responsables défaillants. L’office du hadj est souvent décrié par les pèlerins.