Yacine Brahimi : un talent en or massif
Le joueur vedette du FC Porto, Yacine Brahimi, révélé au monde en juin dernier au Brésil à l’occasion d’une Coupe du monde organisée dans le pays du football où il brillera de mille feux, croule, c’est le moins que l’on puisse dire, sous l’or. Sous une montagne de trophées.
L’or en Algérie avec un Ballon d’Or méritoire et mérité qui le consacre définitivement (du moins pour l’ensemble de son parcours en cette année 2014 qui prend fin sur des confirmations à la pelle, pas souvent, malheureusement, dans le bon sens en raison de bien de promesses déçues) meilleur joueur du pays.
Déjà élu meilleur dribbleur de Liga (championnat espagnol où, pourtant, les artistes ne manquent pas et portent, ce qui n’est pas rien et pour ne citer que les deux monstres sacrés du jeu à onze universel, nous avons nommés le tandem de sorciers que sont Ronaldo et Messi qui repartent pour d’autres défis fous et affolent les compteurs avec des records aussi historiques qu’à couper le souffle) lors de l’année 2014, l’originaire d’El Menea (Ghardaïa, fière de son enfant et de ses prouesses) fait l’unanimité (élu à l’écrasante majorité des suffrages exprimés dans un vote réglé à l’avance) dans son pays.
Est fait roi après une autre distinction (il surclasse le géant ivoirien Yaya Touré qui fait le bonheur de son club anglais de Manchester City et écrase de son aura le football africain qui s’apprête à l’élire, pour la 4e fois de suite, joueur africain de l’exercice) que lui décerne (N°1 du continent) la très sérieuse la chaine britannique, BBC.
Pressenti pour le titre de meilleur sportif de l’année en Algérie, après avoir reçu des mains de la légende italienne Franco Baresi et de celles de Franck Ribéry la précieuse récompense intra-muros, l’étoile montante du football mondial, le nouveau maître à jouer de Porto et chouchou de ses supporters dans le cœur desquels il remplace le légendaire Madjer, Yacine ne semble pas prêt à s’arrêter en si bon chemin et force la CAF à un « mea culpa » qui ne dit pas son nom, elle qui a « oublié » (pour des raisons que ses membres seuls connaissent) de l’inclure dans le trio final en lice pour la succession de … Yaya Touré.
Une CAF qui se rattrape en le nommant pour le titre de meilleur espoir africain (il part, s’accorde-t-on à dire, largement favori) lors de la cérémonie des Glo – CAF Awards prévue le 8 janvier prochain à Lagos.
Que du bonheur. C’est le souhait de ses admirateurs en ce nouvel an placé sous le signe de l’éclosion définitive d’un as né sous le signe de l’or (le site international, « Goal » ne lui réserve pas pour rien une place parmi les Pirlo, Xavi, Di Maria et autres Goetze, Krus, Pogba qui font les « 20 » en lice pour le titre de meilleur milieu de terrain mondial au moment où le journal « L’Equipe » l’annonce comme le 68e meilleur joueur mondial et que pour la revue « Jeune Afrique », il est le 2e meilleur talent africain juste devant son compatriote Feghouli, arrivé 3e) dans toute sa brillance. Réalisant rêve après rêve. Merci de nous faire rêver.