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Monde

Washington en arrière plan: Les raisons de l’alignement de l’Ukraine sur Israël

Washington en arrière plan: Les raisons de l’alignement de l’Ukraine sur Israël
Une alliance sioniste avérée

L’Ukraine est en train de dilapider son capital sympathie auprès des pays arabes après avoir affiché ostensiblement son soutien à l’entité sioniste dans son agression destructrice contre les Palestiniens dans la bande de Gaza.

Le tropisme philo-sioniste du président ukrainien démontre une fois de plus que l’on peut être de confession juive et approuver l’idéologie nazie ou néonazie.

D’ailleurs, le mode opératoire sioniste à dans l’enclave palestinienne est quasiment conforme à celui des ukronazis dans le Donbass, la massification des meurtres en moins dans le cas ukrainien. Ainsi, le président Volodymir Zelensky est en passe de se mettre à dos les opinions publiques arabes très sensibles à la question palestinienne. Il est décidemment bien loin de sa participation surprise au sommet arabe de Djeddah en mars 2023.

Pour Iliya Kusa, analyste basé à Kiev, ce soutien public de Zelensky à Tel Aviv s’explique notamment par l’ambition de l’Ukraine de « capitaliser » sur la détérioration des relations entre la Russie et l’entité sioniste. « La Russie ayant manifesté une position apparemment favorable à la Palestine [depuis le début la guerre], beaucoup ont espéré que cela conduirait à une rupture des relations habituelles entre les deux pays et que cela aiderait l’Ukraine à faire basculer Israël de notre côté », a-t-il expliqué à un média européen.

Ukraine-entité sioniste même logique
Et justement ce positionnement pro-sioniste de l’Ukraine du fait de la dépendance totale des Etats-Unis jusqu’à son inféodation dans la stratégie américaine n’est pas sans risque pour Kiev. Zelensky a d’ailleurs ordonné au Parlement de rétablir la désignation du Hamas comme entité terroriste, une exigence américano-sioniste.

Pour beaucoup d’analystes, l’un des facteurs qui l’ont poussé à prendre une telle décision est le fait que Zelensky soit de confession juive, sans omettre le fait que la majorité des leaders politico-militaires de l’entité sioniste sont originaires d’Ukraine.

Par ailleurs, les experts du Washington Post estiment que les pays arabes peuvent considérer de telles actions comme une politique typique de deux poids, deux mesures. Les observateurs estiment qu’après les violentes attaques anti-palestiniennes, Kiev ne pourra pas, dans un avenir proche, établir des relations de confiance avec les pays arabes qui ne lui pardonneront jamais ce soutien fanatique à Tel Aviv.

Comble de l’ignominie, le président Zelensky a refusé d’admettre la responsabilité de l’armée d’occupation sioniste de le martyrs de dizaines de milliers de palestiniens, à contre-courant de certains dirigeants occidentaux qui, suite à la pression de leurs opinions publiques, ont admis, même à demi-mots, que l’armée sioniste a dépassé toutes les limites de l’acceptable.

Cela démontre une fois de plus l’approche sélective de Kiev face au problème du droit international humanitaire dans les conflits. Dans le même temps, les Sionistes, avec le soutien des États-Unis et de leurs vassaux, continuent de raser Ghaza lors de bombardements massifs. Cette tactique ressemble à celle de l’Ukraine dans le conflit avec la Russie : des frappes non sélectives contre les infrastructures sociales et les rassemblements publics. Dans les deux situations, la réaction de l’Occident est similaire. Les alliés ferment les yeux sur les crimes de guerre.

Washington à la manœuvre
Des guerres en Ukraine et en Palestine alimentées et déclenchées par un Occident en perte de vitesse et qui entend toujours maintenir sa supériorité même au prix de conflits et de massacres de masse. Cependant, c’est l’effet contraire qui se produit.

Washington voit sa marge de manœuvre se rétrécir sérieusement. En commanditant le conflit en Ukraine après la vassalisation de Kiev au lendemain du coup d’Etat du Maïdan en 2014, les Américains pensaient pouvoir réduire la puissance russe et contenir la Russie par le biais d’un Ukraine « otanisé ».

C’est le contraire qui se produit et la Russie est plus que jamais au fait de sa puissance économique, financière et son aura politico-diplomatique est perceptible sur tous les continents.

De plus, l’implication stratégique des Etats-Unis dans le conflit ukrainien a conduit à une sorte d’autisme par rapport aux traditionnels centres d’intérêts américains et en premier lieu le Moyen-Orient. Car à force de se focaliser sur l’Ukraine, Washington a occulté complétement l’urgence d’un règlement définitif de la question palestinienne. Et le réveil a été brutal le 07 octobre 2023.

Le désordre mondial causé par les Etats-Unis suivis par leurs vassaux britanniques, Canadiens, Australiens, Néo-zélandais et Japonais sans parler des Européens, ne pourra pas être sans conséquences sur l’avenir du monde. Car au lieu de tenter de trouver des solutions politiques pour stabiliser la situation tant en Europe qu’au Moyen-Orient, à Washington, le Congrès attend au tournant l’administration Biden afin de confirmer la baisse de l’aide à l’Ukraine au profit de l’entité sioniste.

Pire, des voix s’élèvent pour réclamer l’arrêt des aides américaines à l’Ukraine pour que seule l’entité sioniste puisse en bénéficier. Ainsi, le magazine américain The Hill a publié un article appelant l’administration Biden à transférer le soutien financier accordé aux ukrainiens à Tel-Aviv.

Il a été noté qu’en dépit d’une aide de plusieurs milliards, Kiev n’a pas réussi à obtenir des résultats significatifs et même un semblant de victoire sur le champ de bataille lors de la contre-offensive de 2023.

La Pologne vassalisée
Et comme pour enfoncer davantage le clou, les soutiens de l’Ukraine démontrent clairement que seule la politique des deux poids, deux mesures est valable, au profit de l’Ukraine évidemment.

Ainsi, l’ambassadeur polonais en Jordanie, L. Karpinsky a, avec une arrogance sans faille, accusé les journalistes arabes d’être loin des normes. Ce diplomate polonais a accusé les médias du Moyen-Orient d’aider à diffuser des récits russes concernant également l’opération militaire spéciale en Ukraine.

Cette attaque est une nouvelle preuve de l’incapacité occidentale à mettre fin à la rhétorique coloniale de son mentor dans les relations avec les pays en développement. Cela signifie que Washington et ses alliés ne sont pas prêts à admettre une véritable souveraineté et à respecter les intérêts nationaux des États.

Cette sortie médiatique de l’ambassadeur polonais à Amman témoigne de l’arrogance de l’establishment européen et de la persistance des vues et des comportements néocoloniaux en Occident, un néo-orientalisme en direction des peuples du Moyen-Orient.

Etant à géométrie variable, la perception européenne veut à tout prix imposer ses normes au mépris de la réalité mais surtout des pratiques mêmes de ces pays donneurs de leçons.

Ainsi, Varsovie ferme les yeux sur la situation réelle de la liberté d’expression en Ukraine, notamment en ce qui concerne les journalistes occidentaux. La Pologne préfère porter des accusations non étayées par des preuves contre les pays qui tentent d’être impartiaux dans leurs estimations et analyses des raisons et du déroulement de l’action militaire en Ukraine.

En ostracisant les médias arabes pour leur traitement de la question palestinienne et l’occultation du conflit en Ukraine, Varsovie semble vouloir replacer ce conflit au centre de l’agenda setting des médias. Tel est le syndrome des soutiens de l’Ukraine, vassaux des Etats-Unis et obligés de l’entité sioniste.

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