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Sports

En dépit de la crise au sein de la fédération, les boxeurs algériens présents à Dakar

En dépit de la crise au sein de la fédération, les boxeurs algériens présents à  Dakar

Dans les milieux de la boxe algérienne, on se félicite que les instances internationales ont lâché quelque peu du lest mais on ne sait toujours rien des suites qu’elles auront à donner vue la situation de blocage qui semble perdurer au niveau de la structure en charge de la discipline où deux présidents se partagent encore le fauteuil.  

Tout n’est pas bien mais qui semble finir bien. Relativement. Parce que ça craint toujours, le noble art national étant toujours dans l’œil du cyclone. Surveillé de très très près par les instances internationales, ni l’Association africaine de boxe amateur (AFBC) et encore moins la Fédération internationale (IBA) ne semblent lâcher prise et veillent à faire respecter les règlements. La FAB, c’est clair, est sous surveillance malgré la petite ouverture qui permet aux pugilistes algériens, qui craignaient justement le pire, de prendre part aux prochains championnats du monde.

La Fédération algérienne de boxe, prise en faute en raison des crises et moult scandales qui la secouent épisodiquement (voir notre dernier numéro traitant de la question), si elle est mise en demeure de régler le problème né de l’élection d’un second président alors que le précédent est encore en poste selon les statuts de l’instance internationale qui n’a pas tardé à réagir en sommant les intéressés à revoir leur copie en s’en tenant aux règlements en vigueur sous peine de graves sanctions ( on écrivait, et c’est toujours le cas, nos boxeurs, premiers à payer les pots cassés, se préparant à faire l’impasse sur les tournois qualificatifs aux J de Paris en 2024 et rater ainsi la compétition de leurs rêves) et un bannissement dans l’air.

Au dernières (bonnes) nouvelles confirmées d’ailleurs par le directeur technique national, Mourad Meziane en personne, qui rassure que nos représentants seront bel et bien présents au tournoi qualificatif pour les JO 2024 prévu en août prochain dans la capitale sénégalaise Dakar qui demeure selon lui « l’objectif premier » de notre élite, en confirmant que malgré les menaces et les rappels à l’ordre, la « préparation pour les échéances internationales a suivi normalement son cours ».

A commencer par les championnats du monde 2023 que la capitale de l’Ouzbékistan, Tachakent, accueillera à partir de dimanche et se poursuivra jusqu’à la moitié du mois prochain (15 mai). Un rendez-vous important auquel l’équipe nationale, en regroupement fermé et forte notamment d’un contingent de sept boxeurs, a préparé dans les meilleures conditions.

En attendant, on peut se féliciter que les instances internationales ont lâché quelque peu du lest mais on ne sait toujours rien des suites qu’elles auront à donner à la situation de blocage qui semble perdurer au niveau de la structure en charge de la discipline où deux présidents se partagent le fauteuil. 

A ce propos et concernant les répercussions d’un tel imbroglio (menaces persistantes de l’AFBC et de l’IBA de suspendre l’Algérie) sur le moral des troupes, la direction technique se veut rassurante quant à la « protection « des athlètes » notamment sur le plan « psychologique » qui fait que pour la préparation des différentes dates engageant nos boxeurs, « tout se déroule comme nous l’avons souhaité » insiste le premier responsable technique.  



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