Violences et drogues à l’université Mentouri de Constantine

Le climat d’insécurité régnant depuis quelques mois voire quelques années au sein des campus universitaires devient de plus en plus inquiétant face à la croissance des fléaux sociaux ayant gangréner ces hauts lieux du savoir.
La représentation de wilaya d’une organisation estudiantine est montée ce week-end au créneau pour fustiger le laxisme de l’administration et de la famille universitaire face « la situation d’insécurité au sien du campus universitaire des Frères Mentouri, qui ne fait qu’empirer de jour en jour »
« La prolifération inadmissible d’actes de violences qui ont fini par toucher les agents de sécurité de l’établissement, mais surtout la propagation au vu et au su de tout le monde de substances dangereuses, drogues et psychotropes consommé à grande échelle doivent être prises au sérieux », précise l’organisation dans un communiqué portant les sceaux de la représentation de wilaya du regroupement des étudiants algériens libres (REAL) et celle de son bureau local à l’université Constantine 1.
La représentation estudiantine précise que la direction du plus vieil établissement universitaire post indépendance dans la capitale de l’Est a été maintes fois sollicitée afin de prendre en urgence les mesures adéquates à même de mettre fin à la situation explosive au sein du campus.
Les rédacteurs de la missive appellent en outre à la nécessité d’ouvrir une enquête sécuritaire et judiciaire approfondie autour de la situation tout en précisant que « des parties inconnues semblent animées du désir de vouloir déstabiliser l’université, important facteur de développement du pays ».
Même s’ils n’ont pas évoqué l’éventualité de recourir aux plus hautes autorités dans l’espoir de voir leurs doléances aboutir, ils précisent que la situation a fini par exiger l’intervention des services de sécurité et des secours.
Nul n’ignore que les fléaux urbains ayant pris des proportions alarmantes ont fini par gangréner tous les pans de la société et l’université n’a guère été épargnée, au vu des saisies ces derniers temps de produits psychotropes de tous genres et des arrestations de dealers dont certains sont même issus de la famille universitaire.
Le regroupement estudiantin espère que chaque acteur au sein de ce haut lieu de savoir puisse assumer ses responsabilités en prenant au sérieux la situation.
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