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Nationale

Viandes putréfiées : 500 cas sur 4 millions de bêtes sacrifiées

Viandes putréfiées : 500 cas sur 4 millions de bêtes sacrifiées

Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazghi a affirmé hier à Alger que « le nombre de cas de viandes putréfiées n’a pas dépassé 500 cas sur les 4 millions de bêtes sacrifiées les jours de l’Aid à l’échelle nationale », relevant que les analyses vétérinaires se poursuivaient dans les wilayas ayant enregistré ces cas.

M. Bouazghi a affirmé que « sur les 4 millions de bêtes sacrifiés cette année lors de la fête de l’Aid El Adha, 500 cas de putréfaction des viandes ont été signalés, ce qui signifie qu’il s’agit là de cas isolés et dont le nombre est très réduit par rapport au nombre de bêtes sacrifiées ».

Les analyses au niveau des services vétérinaires se poursuivent dans l’ensemble des wilayas ayant enregistré ces cas, dans le but « d’obtenir davantage d’informations, et de déterminer les principales causes ayant conduit à la putréfaction de ces viandes », a ajouté M.Bouazghi, soulignant qu’aucun cas similaire n’a été signalé durant l’année, les seuls cas signalés ont été enregistrés au lendemain de l’Aid El Adha.

Il a ajouté au sujet de ces cas de putréfaction que « les conditions d’égorgement et de refroidissement sont respectées tout au long de l’année », tandis que « ces conditions ne le sont pas lors de l’Aid El Adha, et c’est ce qui pourrait être à l’origine de ces cas ».

En attendant les résultats des analyses, M. Bouazghi a déclaré que « les causes de ces cas pourraient être dues aux conditions d’abattage et à la grande chaleur qui a caractérisé ces jours dans les quatre coins du pays, ainsi que les conditions de la préservation et de réfrigération ».

Le ministre a aussi mis en avant les grands efforts consentis par les différents services vétérinaires au niveau national, surtout qu’ils ont été mobilisés à un mois de l’Aid El Adha pour contrôler le cheptel vendu au niveau des marchés, ainsi que durant la journée de l’Aïd afin de contrôler et vérifier les viandes.

Des dizaines de citoyens ont été confrontés à la découverte de viande avariée dès le premier jour de l’Aid, soit au soir du vendredi. A Alger, Constantine ou encore à Souk Ahras, des cas ont été relevés et rapportés par certains canaux médiatiques.

De même que l’année écoulée, ces citoyens se sont plaints des odeurs répugnantes dégagées par les cadavres de leurs moutons dont la couleur était pour certains, et dès le premier jour, devenue bleuâtre.

A Alger, des cas ont été observés même dans certains abattoirs, où nombreux sont les chefs de famille, peu enclins à s’escrimer en pareille circonstance, à opter pour ces lieux afin d’accomplir le rituel religieux.

Les vétérinaires chargés d’assurer la garde dans ces espaces ont, dans de nombreux cas, refusé de « libérer « les carcasses douteuses, a-t-on appris de source proche des services agricoles de la capitale.

Le phénomène semble avoir son origine dans la mise sur le marché de toutes sortes de produits engraissants en l’absence de contrôles rigoureux des services agricoles ou encore de ceux du département commercial. Des produits destinés à engraisser en un temps record les bêtes pour les céder à prix fort.

Même si l’année dernière des rumeurs avaient pointé du doigt des lots de vaccins ou le délai de vaccination, certains n’ont pas hésité à mettre au banc des accusés une hormonothérapie peu contrôlée, et certains avaient même cru qu’il s’agissait d’un phénomène lié au climat.



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