Vers le classement de sites d’Oran

Pour classer un ensemble archéologique du système de fortification de la ville d’Oran datant des 16e et 17e siècles, patrimoine national matériel, des démarches sont en cours selon l’antenne de la capitale algérienne de l’Ouest de l’Office national de gestion et d’exploitation des biens culturels protégés.
Un dossier complet sur le système de fortification de la ville d’Oran est élaboré par une équipe composée d’archéologues, de géologues, d’historiens, d’architectes et d’archivistes, selon le responsable des sites archéologiques à l’antenne précitée, M. Ourabah Massinissa.
Le dossier, enrichi par la direction générale de l’Office national de protection et de gestion des biens culturels (OGEBC), est présenté devant la commission nationale de classement des sites historiques et archéologiques au ministère de la Culture.
Cette antenne d’Oran est sur ce dossier depuis plus de deux ans, elle procède à la recherche avec la contribution d’universitaires algériens ayant préparé des mémoires en Espagne, elle a œuvré à enlever certaines réserves formulées par la commission nationale de classement des sites historiques et archéologiques, rapporte l’Agence presse service d’Algérie.
Le système de fortification ou de défense de la ville d’Oran durant les 16e et 17e siècles, comporte un ensemble de sites archéologiques remontant à l’occupation espagnole et les époques mérinide, ottomane et celle des Portugais et des Maltais, dont notamment Ksar Lamhal proche du site du Palais du Bey.
Ces ensembles archéologiques sont constituées de murailles et de forteresses dont celles de Beni Zeroual, de Sabbahia, de tours à l’instar d’El Hamri, de Santa Cruz, de Rosalcazar, de citadelles, de tranchées, de tunnels et de galeries souterraines reliant la ville d’Oran à son ancienne Casbah à Hai Sidi El Houari.
Ourabah Massinissa a fait savoir que toutes les études et recherches historiques et archéologiques confirment que la ville d’Oran est considérée comme la ville méditerranéenne la plus fortifiée disposant du fort de Rosalcazar situé à proximité du site archéologique du Palais du Bey couvrant une superficie de plus de 6 hectares.
La proposition de classement de l’ensemble archéologique du système de fortification de la ville d’Oran intervient en prévision des Jeux méditerranéens que la ville s’apprête à abriter en 2021. Aussi, l’antenne d’Oran de l’Office national de gestion et d’exploitation de biens culturels protégés compte proposer le classement des canons situés aux brise-lames dans la pêcherie d’Oran comptant 49 remontant à l’époque de l’occupation espagnole.
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