Valorisation et apprentissage – Le Jeune Indépendant
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Culture

Valorisation et apprentissage

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Avant la clôture, ce mardi 12 mai à Tlemcen, les participants à la deuxième édition du Salon national de la photographie de patrimoine ont estimé que cet art est le meilleur moyen de valorisation et de préservation du patrimoine national matériel et immatériel.

Organisée du samedi 9 au mardi 12 mai courant, à la Maison de la Culture Abdelkader-Alloula de Tlemcen, par la direction de la culture de cette wilaya de l’ouest d’Algérie, cette nouvelle édition s’est déroulée autour du thème « Les mosquées d’Algérie ». Elle a enregistré la participation d’une trentaine de photographes provenant de plus de vingt départements d’Algérie, a rapporté l’Agence presse service d’Algérie.

Pour Réda Miri, jeune photographe passionné de la ville de Ghazaouet, « le salon de Tlemcen prend une dimension importante dans ce domaine et commence à devenir une référence incontournable pour les photographes algériens lesquels, à travers leurs appareils, ont pu découvrir la grandeur du legs patrimonial des différentes régions du pays.

Grâce au thème proposé à la 2e édition du salon, en l’occurrence les mosquées d’Algérie, j’ai découvert une vieille mosquée datant de plusieurs siècles dans la région de Tounane ». L’artiste photographe de Biskra Amel Mimouni a, quant à elle, fait découvrir aux visiteurs de l’exposition la beauté des mosquées de Sidi Khaled et de Sidi Okba de Biskra. Deux lieux de culte plusieurs fois séculaires qui témoignent de l’histoire de la civilisation musulmane en Algérie.

A travers des images de mosquées de Constantine, Tlemcen, Tiaret, Oran, Boussâada, Tizi Ouzou, Béjaïa, Skikda, Boumerdes, Sétif, Alger, Blida, Médéa, Saida, Illizi, Ouargla, Sidi Bel-Abbes et autres, les visiteurs du Salon de la photographie ont pu apprécier l’architecture musulmane qui remonte à diverses époques dont les périodes almoravide, almohade et zianide, d’après des participants à ce salon, à l’instar de Khaled Mami, Bachir Meradi, Louisa Seddiki, Amine Rekia, Bachir Bensouna et Mounira Bougandoura.

Désormais, ce salon de Tlemcen est consacré au patrimoine, il représente une opportunité aux photographes pour faire des recherches, comprendre l’histoire de divers sites archéologiques et contribuer à les mettre en valeur et les promouvoir, lors d’expositions ou tout simplement par le biais des réseaux sociaux qui constituent, aujourd’hui, un moyen de communication très efficace, selon Louisa Amrane, journaliste et photographe de Boumerdes.

Il en est de même pour Hacene Chaib d’Annaba et Gaoua Salima de Béjaïa. Les participants à cette deuxième édition ont également bénéficié d’un apprentissage, dans des ateliers sur les diverses techniques photographiques, à même de donner aux artistes photographes des outils de travail devant parfaire leur savoir-faire.

Aussi, ont-ils mis à profit des sorties photographiques à Honaine et Beni Snouss, afin de découvrir la richesse patrimoniale de ces régions historiques de Tlemcen. Au sujet de la prochaine édition, les participants espèrent qu’elle sera beaucoup plus élargie à toutes les wilayas d’Algérie, et pourquoi aux photographes d’autres pays pour imprimer à cette manifestation une dimension internationale.

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