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Sports

USMA –RS Berkane n’a pas eu lieu : la honte version makhzen

USMA –RS Berkane n’a pas eu lieu : la honte version makhzen

Curieuse que cette déclaration (*) de la CAF juste après que le club marocain du RSK ait accompli sa forfaiture et confirmé son ignoble chantage sous la forme d’un forfait d’ailleurs dans l’air, les autorités algériennes, fort à propos n’ayant pas cédé sur la question de l’équipement de cette équipe venue pour gâcher une fête du football transformée en foire d’empoigne. Un texte laconique. Plus que confus où la structure en charge du football africain ne semble pas trouver les mots justes pour justifier son alignement scandaleux sur la thèse de son vrai, patron, le sieur Fawzi Lekjaâ qui se comporte en vrai potentat et fait la pluie et le beau devant la fuite des responsabilités de son président élu, le Sud- Africain Patrice Motsepe, réduit à un simple comparse.

Et cette affaire montée de toute pièce par le sulfureux et comploteur patron de la fédération royale marocaine (FRMF) par l’entremise du club local, la Renaissance de Berkane, concerné par la 1/2 Finale aller de la Confédération en déplacement à Alger où il devait en découdre avec le détenteur en titre, l’USM Alger, au stade du 5 Juillet.

Ce qui s’est passé avant (pas la peine de le rappeler tant les Marocains, appréciant la provocation, avançaient à visage découvert et sûrs de leur impunité avec la complicité des plus hauts responsables d’une CAF ayant définitivement perdu du peu de crédibilité qui lui restait) et au moment du passage à l’acte (un forfait ne surprenant personne), n’est en fait que l’illustration immonde de la collusion de cette institution sensée veiller à l’application des règles la régissant et internationalement admises, mais bafouées à souhait en raison des gros enjeux politico-financiers qui s’entrechoquent du côté du siège du Caire vaquant à l’ombre de Rabat, le vrai siège .

Gênés au plus point par la trajectoire prise par les évènements en raison du jusque-boutisme des Marocains et la réaction sans concessions des autorités algériennes, dont la décision souveraine et ferme semble désarçonner au point de pondre un texte qui ne dit pratiquement rien (lire conforte Lekjaâ et ses comparses dans un crime, encore une fois parfait si tant l’affaire devait s’arrêter là et que la Faf, chargée de défendre les intérêts de l’USMA décidait de baisser pavillon et on en doute) mais laisse la porte ouverte à toutes les lectures (on ne dira pas se déjuger carrément) dont, il ne faut pas top rêver, un rétropédalage aux contours encore flou sur la suite à donner à ce qui s’apparente, c’est, d’ores et déjà, un crime ourdi contre le football algérien. Aussi flou que le style employé pour la rédaction de deux misérables lignes.

Que veut dire la CAF par cette laconique phrase « l’affaire sera portée devant les instances compétentes » dont le don, à l’exemple de ses rédacteurs, est de prolonger un suspense que chaque partie interprétera à sa manière. Sans pour autant fermer la porte à un invraisemblable retournement, en mettant les fautifs, les responsables du RS Berkane devant leurs responsabilités même si le match s’est joué sur un autre terrain politiquement incorrect où, par procuration, le sieur Lekjaâ, sous couvert du football mais en contradiction avec les vertus de ce jeu populaire, se veut le porte-voix vif de ses commanditaires d’un Makhzen sans foi ni loi, sans conscience surtout, s’impose en parfait pyromane.

La cible, l’Algérie, est toute désignée et pas mieux que les coulisses de la CAF où il tire les ficelles en graissant la patte à coups de milliers de dollars à ses marionnettes tapies à l’ombre des commissions qu’elles dirigent.
Décolonisation du Sahara Occidental, un soutien indéfectible qui dérange.

Ce qui s’est réellement passé dans cette pièce théâtrale de mauvais goût impliquant une tête pensante, Lekjaâ, une victime, la cause juste du peuple sahraoui, et l’arme du crime, imparable, la CAF pour de viles manipulations politiciennes, sur fond de provocation directe de l’Algérie toujours aussi intraitable sur la question de la décolonisation, le Sahara Occidental sous le joug marocain, dont les terres sont spoliées et dernière colonie, avec la Palestine, encore sous domination étrangère, qui jouissent de son soutien indéfectible. Dans le strict respect du droit international. Sans parti-pris.

Une position souveraine, claire, qui gêne au plus haut point le palais royal qui redouble de manœuvres déstabilisatrices en ne regardant pas sur les moyens. Quitte à se retrouver, pour reprendre le jargon footballistique, en position de hors-jeu. Sauf que les arbitres, à la partialité étalée au grand jour, ont appris (moyennant pots de vin) à regarder ailleurs. Fermer les yeux sur ces atteintes répétées aux lois et autres règlements des institutions internationales.

Dimanche soir, le rideau est tombé sur le dernier volet d’une minable pièce théâtrale dont le scénario, sorti tout droit des laboratoires du royaume chérifien et dont les acteurs principaux en portent la griffe. S’est jouée, tout sauf la faute aux Algériens, sur un terrain autre que le rectangle vert. Et ces images de joueurs de Berkane cloîtrés dans leur vestiaire, dépassés par les évènements mais jouant le rôle à merveille de victimes, si elles contrastent avec le calme et la dignité affichés par les Rouge et Noir de l’USMA, n’en confirmeront finalement pas moins que cette haine séculaire du même royaume pour une Algérie sûre de ses convictions séculaires, jalouse de sa souveraineté. Assez pour rappeler qu’absolument rien, même pas une victoire finale en coupe du monde, ne peut dévier de ses principes.

Encore une fois, comme lors des Jeux Méditerranéens d’Oran, de la CAN U17, la Coupe arabe U17 également ou le CHAN d’Alger où les Marocains ont rivalisé de vilénie pour saboter ces importants rassemblements sportifs (seulement sportifs) dont la réussite aura confirmé la capacité de l’Algérie à relever, même dans la pire des adversités, les plus gros défis.

Ce match aller de ½ finale , s’il vient déshabiller encore une fois, et sûrement pas la dernière, le Makhzen et ses sbires portés sur la provocation permanente, se veut heureusement, comme la plus belle des réponses d’une Algérie toujours jalouse de son indépendance. Intraitable. Surtout pas devant ce genre d’épée dans l’eau d’un petit président de fédération à la dérive et incorrigible mauvais élève qu’est ce Lekjaâ dont les basses œuvres ne surprennent personne. Sauf peut-être ceux, insatiables, qui mangent encore dans sa main mais prêts à le lâcher et le faire tomber dès que de meilleurs « payeurs » se présenteraient. Et ça ne saurait tarder.



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