Université et entrepreneuriat : 96 projets d’étudiants financés à travers le pays

Les universités algériennes confirment leur rôle moteur dans la promotion de l’entrepreneuriat chez les jeunes. Entre le 26 octobre et le 6 novembre 2025, 96 projets innovants d’étudiants ont été retenus pour financement dans le cadre du programme national de soutien à la création d’entreprises universitaires.

Ces initiatives couvrent un large éventail de secteurs, à savoir l’industrie, l’agriculture, les services, la santé, le bâtiment et les travaux publics, le sport, le tourisme, la pharmacie, la communication et les professions libérales. Une diversité qui illustre la vitalité du tissu universitaire et l’esprit d’innovation qui gagne les campus.

Selon le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, cette nouvelle vague de projets marque une étape importante dans la transformation des idées des étudiants en microentreprises. « L’université doit devenir un acteur direct du développement économique. Grâce aux dispositifs CSVF et NESDA, nous accompagnons les jeunes porteurs de projets à passer du concept à la création réelle », a-t-il déclaré.

L’objectif du ministère de l’Enseignement supérieur est d’ancrer durablement l’économie du savoir et d’encourager les étudiants à devenir des créateurs de valeur, non de simples chercheurs d’emploi.

Les comités de sélection et de financement ont salué la richesse et la variété des propositions émanant des différentes régions. Ainsi, l’université Mohamed Lamine-Debaghine – Sétif 2 a vu cinq de ses projets retenus dans les domaines de la médecine, de l’industrie et de l’agriculture.

A Ferhat Abbas – Sétif 1, quatre projets liés aux services et à l’industrie ont été approuvés, tandis que l’université Ahmed-Zabana de Relizane a décroché un financement dans le secteur du bâtiment et des travaux publics.

A Béchar, quatre autres projets ont été validés dans les domaines du sport et de la construction.

D’autres établissements ont également été mis à l’honneur : Oran 1, Oum El-Bouaghi, El-Tarf, M’sila, Aïn Témouchent, Boumerdès, Saïda, Nâama et Tlemcen, sans oublier plusieurs écoles supérieures spécialisées, telles que l’Ecole nationale supérieure des travaux publics, celle d’aménagement du littoral ou encore l’Ecole nationale vétérinaire.

Les universités et centres universitaires de Annaba, Batna, Blida, Mascara, Mostaganem, Tissemsilt, Souk Ahras et Guelma figurent également parmi les bénéficiaires de ce programme.

Un signe encourageant qui témoigne de la diffusion de l’esprit entrepreneurial et de la culture de l’innovation à travers l’ensemble du territoire universitaire.

Pour le ministère, ces résultats traduisent une dynamique nationale solide et un changement de mentalité profond : les étudiants s’engagent désormais dans des projets productifs, conscients que l’entrepreneuriat peut être une voie d’avenir.

Cette politique s’inscrit dans la stratégie de l’Etat visant à bâtir une économie fondée sur le savoir, en misant sur la créativité, la recherche appliquée et l’innovation.

Le soutien apporté à ces 96 projets marque ainsi une nouvelle étape dans l’émergence d’un écosystème universitaire capable de générer richesse, emploi et solutions locales.